Kinshasa : les étudiants d’une université sensibilisés à l’acte transfusionnel pour sauver des vies

Kinshasa, 15 mai 2025 (ACP).- Les étudiants de l’Université Révérend Kim (URKim) de Lingwala, centre de  Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ont été sensibilisés jeudi lors d’une conférence, à l’importance de l’acte transfusionnel et le don de sang pour sauver des vies de blessés de guerre dans l’Est du pays.

Cette conférence est très importante au moment où notre pays traverse une situation difficile à cause de la guerre qui se passe dans sa partie Est, menée par le Rwanda et ses supplétifs dont beaucoup de nos frères et soeurs sont blessés, hospitalisés et en besoin du sang”, a déclaré le Pr Blaise Simbu, doyen de la faculté de Médecine de l’URKim.

Cette initiative louable tombe à pic pour vous sensibiliser, montrer l’importance de faire un don de sang et l’intérêt de la transfusion sanguine. Il y a de cela deux mois, des campagnes de  sang ont été organisées sur toute l’étendue de la RDC, particulièrement à Kinshasa pour soutenir les blessés de guerre”, a-t-il dit.

Le doyen de la faculté de Médecine a, par ailleurs, évoqué la question de la sécurité transfusionnelle.

Pour cette autorité académique, malgré les vertus de la transfusion sanguine, il faut assurer la sécurité de cette procédure qui est l’ensemble des mesures visant à réduire ou à éliminer le risque.

La sécurité transfusionnelle implique non pas seulement les structures de collecte de sang, mais aussi les structures qui administrent le sang comme la médecine interne, la chirurgie, la pédiatrie. Elle commence par la préparation du sang ou le don de sang collecté, sa conservation qui ne doit pas être en dessous de 2 degré celsius et au dessus de 8 degré celsius, l’utilisation à une durée de 35 jours ainsi que la distribution du produit sanguin jusqu’à l’administration au receveur”, a-t-il expliqué.

De son côté, Denis Matanda, chef des travaux à l’URKim, a abordé la thématique des aspects médicaux sur l’acte transfusionnel.  

Il a rappelé aux étudiants que l’acte transfusionnel relève de la responsabilité du médecin et impose une bonne sélection médicale du donneur du sang, ainsi qu’une qualification biologique du don de sang et le respect de certaines  étapes pour le soin optimal du patient.

M. Matanda a fait savoir que les personnes ayant, notamment des maladies cardiovasculaires, des troubles de coagulation du sang, des insuffisances respiratoires, souffrant de l’épilepsie sont un risque pour l’acte transfusionnel. 

Plusieurs étudiants ont bénévolement offert leur sang pour sauver des vies au cours de cette activité organisée par le Club  » The Brain of God  »  en partenariat avec le Club  » Les Amis de la science « .

 ACP/JF

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