Kinshasa, 11 janvier 2025 (ACP)- L’utilisation permanente des produits aphrodisiaques (stimulant sexuel) par les jeunes de moins de 40 ans peuvent être à l’origine de la stérilité et de l’impuissance sexuelle à la longue a fait savoir samedi, un spécialiste sexologue au cours d’un entretien à Kinshasa en République démocratique du Congo.
« Nous déconseillons la pratique et l’utilisation permanente des produits aphrodisiaques. Normalement, le taux de testostérone plasmatique de l’homme adulte sain oscille entre 4 à 10 ng/ml. L’utilisation de ces produits peut le ramener à 13 ng/ml, là ça devient une Hypertestotéronemie. Celle-ci peut être une source de stérilité et d’impuissance sexuelle à la longue », a déclaré Dr Gabriel Ndombe spécialiste sexologue et nutrithérapeute responsable du centre de santé ABC Médecina à Kinshasa.
A l’en croire, les aphrodisiaques sont des substances alimentaires ou médicaments qui augmentent le niveau de stimulation du désir sexuel et du plaisir même après la consommation. 40 ans, c’est l’âge requis pour l’utilisation des aphrodisiaques, mais pas en excès.
À le prendre Si est seulement nécessaire et avant l’acte sexuel.
« Parmi, les aliments et produits stimulants on peut utiliser la viande de brousse comme le buffle, le bœuf, certaines plantes et feuilles y compris les oignons rouges, le gingembre, de l’ail, du miel. Pour ne citer que ceux-ci. Très souvent à Kinshasa ce sont les jeunes de moins de 40 ans qui en consomment abusivement. C’est très risquant et dangereux », a souligné le sexologue.
Il a indiqué que, les hypertendus, le diabétique et les personnes en âge avancé ne peuvent pas recourir à ces produits afin d’éviter d’enregistrer les morts dans les hôtels suite à la prise de ces produits aphrodisiaques.
La sexualité n’est pas un tourisme ou une guerre
Ce spécialiste a lancé un appel au gouvernement de la République ainsi qu’aux associations de nutritionniste, diététicien et biologiste congolais à relancer les conférences- débat et réflexions sur le mode de vie et la consommation du congolais.
Selon les experts en santé publique et sexologues congolais, il n’y a pas une statistique exacte en RDC, mais à première vue c’est presque la moitié des jeunes congolais qui utilisent avec forte fréquence ces produits aphrodisiaques. C’est parfois comme aliments ou produits pharmaceutiques. Aux utilisateurs et preneurs de ces produits il faudra alterner, modérer et éviter l’excès.
ACP/C.L.