Kinshasa, 27 juillet 2024 (ACP).- L’usage rationnel des sérums médicaux, l’interprétation rationnelle de l’ionogramme sanguin et la prise en charge des troubles hydro-électrolytiques en milieu hospitalier, ont été au menu d’une formation organisée samedi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC).
«Il a été question de rappeler le bon usage des sérums médicaux et les différents types de liquides ramenés en perfusion. Cet usage est très courant et codifié mais dans la pratique, on est loin de la norme »,a déclaré le Dr Dénis Matanda, interniste hématologue aux Cliniques universitaires de Kinshasa( CUK).
« Il est important de rappeler les normes d’usage de ces sérums qui sont par exemple chez un patient drépanocytaire. Il est préférable, lorsqu’il est en crise, de lui donner un sérum sucré que salé », a-t-il conseillé.
« Le sérum sucré va mieux aider le drépanocytaire à débloquer les crises et se sentir mieux. Mais sur le terrain, la tendance auprès de certains médecins est de donner de façon indistincte le sérum salé qui n’est pas indiqué dans cette situation »,a poursuivi ce spécialiste.
Le Dr Matanda a défini l’ionogramme sanguin comme un examen où on évalue la composition en ion ou en sel dans le sang tandis que les troubles hydro-électrolytiques sont une anomalie de la concentration des minéraux dans le corps.
Il a, par la même occasion invité les médecins à participer activement à des formations médicales pour améliorer la prise en charge des malades.
Organisée du 26 au 27 juillet,par la Fondation « Imhotep », qui est une Asbl œuvrant dans le secteur de la santé, cette formation a connu la participation de plus d’une dizaine des médecins. Imhotep a pour vision de bâtir un organisme congolais au service de la santé publique. ACP/C.L.