Vue d’un cas suspect à Tembo
Kenge, 24 août 2024(ACP).- La province du Kwango, (sud-ouest de la République démocratique du Congo), a notifié en ce jour 32 cas de variole du singe dans les 6 zones de santé de la Division provinciale de la santé (DPS) de cette province sur 14 et deux cas suspects à la zone de santé de Tembo, a appris l’ACP des sources sanitaires.
» La province du Kwango a enregistré 32 cas confirmés depuis le début de l’année 2024, 1 décès notifié. Létalité de 3,8% de la
zone de santé de Boko 1. Les zones de santé concernées sont notamment Kasongo-lunda, Kitenda, Mwela-Lembwa, Panzi et la zone de santé de Kenge est à la tête de la liste avec 13 cas.
A ce jour, la zone de santé de Kenge a encore enregistré 2 autres cas« , a déclaré à l’ACP, Apollinaire Yumba Tiabakwau, ministre provincial de la santé du Kwango.
Pour sa part, le médecin directeur de la zone de santé de référence de Tembo, Dr. Meschac Ngyata, « sa zone de santé a reçu un cas suspect de Mpox venu du village voisin de l’aire de santé de Ngombia-Ntumba dans le secteur de Kizamba ».
» Le cas suspect de Mpox reçu à la zone de santé de référence de Tembo est une dame accompagnée d’un enfant qui, lui aussi, est contaminé.
L’échantillon a été déjà prélevé et envoyé à l’INRB« , a précisé Dr. Meschac Ngyata.
Plaidoyer de la coordination provinciale du PEV Kwango
Outre la zone de santé de Kenge, il y a les zones de Mwela-Lembwa, Kitenda, Kasongo-lunda, Boko et de Panzi où un décès a été enregistré. Le contact physique avec les personnes atteintes et les animaux morts sont à la base de la propagation de cette maladie.
A cet effet, le Coordonnateur du Programme élargi de vaccination, Dr. Léon Makambu, a plaidé pour un appui financier et logistique pour dénicher des cas qui traînent dans la communauté.
» Nous avons déjà notifié 32 cas de Mpox et un décès. C’est la zone de santé de Kenge qui vient en tête avec 13 cas et le décès a été constaté dans la zone de santé de Panzi. Six zones sur 14 sont touchées et les restes sont silencieuses. La maladie évolue de façon crescendo. La prise en charge est locale et basée sur les signes cliniques que les malades présentent. Mais ça demande un appui consistant pour une investigation régulière et permanente afin de booster surtout les zones de santé qui sont silencieuses« , a déclaré Dr Léon Makambu, Médecin Coordonnateur du programme élargi de vaccination (PEV) au Kwango.
ACP/