Bandundu, 25 avril 2025 (ACP).-La population de la ville de Bandundu, chef-lieu du Kwilu, dans le Sud-ouest de la République démocratique du Congo, a été sensibilisée vendredi, aux pratiques d’assainissement, par un expert du programme national de lutte contre le paludisme(PNLP), pour se prémunir contre le paludisme.
« Nous invitons la population de la province du Kwilu à contribuer à la lutte pour mettre fin au paludisme à travers les activités notamment d’assainissement de l’environnement, de pulvérisation et d’administration de sukfadoxine pyrimethamie ainsi qu’à l’utilisation correcte des moustiquaires imprégnées d’insecticide », a déclaré le Dr Aimé YiYi, médecin coordonnateur provincial PNLP/Kwilu.
Le Dr YiYi a, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, édition 2025, célébrée le 25 avril de chaque année, fait savoir que le paludisme est une maladie provoquée par des parasites du genre plasmodium ayant déjà causé 608.000 décès dans le monde en 2022, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Et depuis plusieurs années, les parasites développent des résistances aux molécules antipaludiques.
Il a, en outre, sollicité l’accompagnement des autorités tant nationales que provinciales pour soutenir les actions de PNLP dans la lutte contre le paludisme ainsi que l’appui des partenaires de la santé en matériels et produits médicaux devant permettre à sa structure d’accomplir la mission qui lui est assignée.
Le médecin coordonnateur provincial PNLP/Kwilu a également invité la population au respect des consignes et recommandations des experts en la matière pour éradiquer le paludisme d’ici à l’horizon 2030.
Cette année, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, est placée sous le thème « le paludisme prend fin avec : réinvestir, ré imaginer et revivre ». Le but de cette journée est officiellement de « faire connaître et comprendre le paludisme » et fournir des informations pour la lutte antipaludique, notamment des activités communautaires de prévention et de traitement du paludisme dans les zones endémiques, selon l’OMS.ACP/JF