Bandundu, 21 novembre 2024 (ACP) Le point focal des syndicats des pharmaciens du Maï-Ndombe et du territoire de Bagata basé à Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu, Sud-ouest de la République démocratique du Congo, s’est insurgé jeudi contre la vente illicite des produits pharmaceutiques dans son rayon d’action, au cours d’un entretien.
« Les conditions dans lesquelles sont conservés les médicaments ne sont pas conformes aux règles hygiéniques à travers ma juridiction. Voilà pourquoi la corporation s’insurge contre la vente illégale des médicaments », a déclaré Michel Tripoli, président de cette corporation des pharmaciens.
« Plusieurs médicaments vendus par des personnes non qualifiées ne sont pas contrôlés, entraînant des conséquences néfastes pour la santé humaine, notamment la mort », a-t-il expliqué.
M. Tripoli a fait savoir que ces médicaments souvent vendus sur les places publiques, constituent, selon de nombreux experts médico-sanitaires, un danger pour la santé.
Il a sollicité l’implication des services compétents pour réglementer ce secteur qui devient de plus en plus saturé, et d’opérer régulièrement une saisie de ces produits en vue de les incinérer.
Il a, en outre, demandé à la population d’acheter ou de s’approvisionner en médicaments auprès des personnes qualifiées (pharmaciens) pour préserver la santé.
« 80% de l’exercice en pharmacie en RDC se fait d’une manière illégale », selon l’ordre des pharmaciens. A cet effet, l’autorité congolaise de réglementation pharmaceutique (Acorep) est appelée à continuer le processus d’assainissement dans les pharmacies qui ne répondent pas aux normes. ACP/JF