Kikwit, 14 novembre 2024 (ACP).-Un médecin du gouvernement congolais prestant à kikwit, au kwilu, sud – ouest de la République démocratique du Congo, a plaidé jeudi auprès du gouvernement pour la prise en charge du traitement du diabète, en vue de soutenir les patients démunis, au cours d’un entretien avec l’ACP, à la l’occasion de la journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre de chaque année.
<<Le diabète sucré est une maladie métabolique chronique, due à la déficience absolue ou relative, à la production de l’insuline, caractérisée par l’hyper glicémie permanente qui demande des moyens consistants pour sa prise en charge.
Ainsi, nous sollicitons l’aide du gouvernement pour une meilleure prise en charge des victimes de cette pathologie, car la majorité est démunie, tel est le cas pour la malnutrition, la tuberculose, etc…>>, a déclaré Dr Serge Ofur, médecin en charge de suivi du diabète à la clinique diabétique de l’hôpital général de référence/Kikwit1.
Il a profité de l’opportunité pour lancer ce même appel aux ONGD du domaine et à toute personne de bonne volonté à porter leurs soutiens aux diabétiques pour leur bien- être, car a- t- il dit,le diabète peut se développer chez m’importe quelle personne, sans distinction d’âge.
Et d’ajouter que, <<Il existe généralement deux sortes de diabètes, notamment de type 1 qui consiste aux facteurs génétiques ou héréditaire et de type2 relatif à l’obésité provoqué par le régime alimentaire non contrôlé>>, avant d’inviter la population locale à manger bio, tout en évitant trop de jus, chips, la boisson et tous autres aliments sucrés.
De son côté le Dr Irene Kambashi, médecin responsable de ladite clinique diabétique ,a appelé les malades en sa charge de bien suivre tous les conseils leur fournis pour éviter des complications, << j’invite tous les patients en charge de la clinique de respecter les conseils cliniques, notamment observer les mesures hygéno – diabétiques (contrôle du régime alimentaire), du poids et faire des exercices physiques en particulier et à tous les diabétiques de la ville en général qui se soignent à domicile à se rendre à l’hôpital et surtout à éviter l’indigéno – thérapie ou traitement indigène, en vue de s’épargner des complications du diabète qui amènent à la mort>>, avant de signaler que 660 malades, ont été enregistrés de janvier à nos jours dont 60 enfants de l’espace d’âge allant de 8 à 18 ans touchés par le diabète d’origine héréditaire. ACP/C’L.