La communication, seule stratégie à développer avant la réponse à une catastrophe sanitaire (Expert en santé publique)

Kinshasa, 1er avril 2024 (ACP).- La communication est la seule stratégie à développer avant de répondre à une catastrophe sanitaire, naturelle ou humanitaire, selon le coordonnateur du Centre des opérations des urgences de santé publique (COUSP)  qui l’a dit lundi lors de la réunion de la Task force   Communication multisectorielle à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

« Nous venons réfléchir ensemble avec vous, car la communication est la seule stratégie à développer avant de répondre à une catastrophe sanitaire, naturelle ou humanitaire », a déclaré le Pr Christian Ngandu, coordonnateur du Centre des opérations des urgences de santé publique (COUSP).

« Nous devons orienter la communication vers l’équité, la santé et le progrès social », a-t-il fait savoir.

La communication a même sa place au niveau du Centre des opérations des urgences de santé publique, a-t-il indiqué, car elle est le point intermédiaire entre le centre et la communauté.

« Nous devons améliorer la communication et la coordonner et coordonner la gestion des infodémies, car sans la communication, il n’y a pas une préparation », a-t-il soutenu.

Pour le coordonnateur de la Task force Communication multisectorielle, Raoul Kamanda, cette réunion joue un rôle capital et stratégique.

« J’encourage chacun de nous à contribuer pour la construction de ce socle », a-t-il dit.

Cependant, il a expliqué que la Task force  Communication multisectorielle agit comme un cadre fédérateur de communication qui utilise l’approche « Une santé » (plateforme animal, humain et environnement, y compris les végétaux).

Au cours de cette réunion, les participants, notamment les membres de cette Task force, ont suivi tour à tour différents exposés portant sur  l’opérationnalisation du COUSP en RDC, les directives et orientations de l’OMS en matière de communication sur les risques dans les situations d’urgences et l’institutionnalisation de la Communication des risques et engagement communautaire (CREC).

Les parties prenantes de la Task force communication multisectorielle sont entre autres les experts du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, de la Pêche et Elevage, de l’Environnement, des médias de la Communication et Médias, ainsi que de la Société civile.

Cette réunion a bénéficié de l’appui de Breackthough Action (BA) qui s’est dit, par sa représentante à cette réunion, Jeannette Kamuisi, déterminé à accompagner la République démocratique du Congo à travers cet instrument de communication.

Par ailleurs, le délégué de l’OMS à cette réunion, Jack Katya Maliro, a rassuré que cette agence de l’ONU va continuer à soutenir la CREC dans sa dimension multisectorielle. Pour Edmond Mucipay, représentant de l’ONG Resolve, son organisation veut apporter son expérience sur la priorisation des activités dans le cadre du Règlement sanitaire international 2005. ACP/ODM/KHM

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