La lutte contre le VIH/SIDA à Kinshasa implique la jonction des efforts des parties prenantes

Kinshasa, 20 novembre  2022 (ACP).- La lutte contre le VIH/SIDA à Kinshasa implique la jonction des efforts des parties prenantes afin de mettre fin à cette épidémie à l’horizon 2030, a déclaré vendredi à Kinshasa la ministre provinciale de la Santé publique, l’Hygiène et de la Prévention, Liza Nembalemba.

« Pour lutter contre le VIH/SIDA à Kinshasa, il faut une jonction des efforts entre les différentes parties prenantes notamment du secteur public, privé, et les partenaires techniques et financiers qui appuient la riposte au VIH/SIDA par l’organisation des activités visant l’atteinte des objectifs lancés par l’ONUSIDA », a-t-elle affirmé, lors d’un atelier de deux jours, soit du 18 au 19 novembre courant, organisé à l’intention des partenaires impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA.

« Malgré les efforts fournis ces dernières années, il existe encore des personnes qui souffrent de stigmatisation, de la discrimination et de manque d’accès aux soins à cause d’un environnement non favorable. Ainsi, environ 15% d’enfants n’ont pas bénéficié de soins et traitement, des faits inacceptables dans ce monde où les déclarations officielles prônent le respect des droits humains en toute équité », a déploré la ministre provinciale de la Santé.

De son côté, le secrétaire exécutif provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), le Dr Patrick Panzu Kanga a fait savoir que cet atelier vise à rendre la lutte contre le VIH/SIDA multisectorielle. « Cette rencontre consiste à renforcer la coordination de la lutte, à connaitre les intervenants et leurs apports pour la ville de Kinshasa », a-t-il précis.

La  transmission du VIH est plus élevée dans les zones urbaines que dans les zones rurales

Par ailleurs, le représentant de la directrice-Pays du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) Adamou a fait savoir que la  transmission du VIH est plus élevée dans les zones urbaines que dans les zones rurales.

« La ville de Kinshasa fait partie des 15 villes dans le monde qui a renouvelé, à Séville en Espagne le 11 octobre 2022, son engagement avec d’autres villes. Voilà l’importance de multiplier et de conjuguer nos efforts pour accélérer la réponse de la ville province de Kinshasa », a-t-il martelé.

En se référant à la Déclaration de Paris intitulée « Les Ville s’engagent »,  29 villes ont adhéré à  cette initiative en vue de  mettre fin au SIDA dans les villes. Pour l’ONUSIDA, a-t-il dit, l’accélération de la réponse au VIH dans les villes peut donc contribuer de manière significative, à la réalisation des objectifs ambitieux (95-95-95 d’ici 2025).

Il a assuré la disponibilité de son agence à accompagner la ville de Kinshasa à relever ces défis relatifs à la lutte contre le VIH/SIDA.

Plusieurs partenaires ont pris part à cet atelier notamment le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), l’ONG Cordaid et « Pepfar », le Plan d’urgence Présidentiel de lutte contre le SIDA, une initiative du gouvernement Américain, qui appuient onze (11) zones de santé par rapport aux actions des jeunes et adolescents dans la lutte contre cette maladie. ACP/KHM

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