La lutte  contre l’insécurité alimentaire au centre d’une matinée scientifique à Kinshasa

Kinshasa,  27 juillet 2024 (ACP).- La lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition ont été au centre d’une matinée scientifique organisée samedi à  Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo(ACP), sous le thème « produire, nourrir la ville d’aujourd’hui et de demain », a-t-on appris de source académique.  

« C’est aussi une fierté pour moi de voir notre sous-secteur participer à la lutte contre l’insécurité alimentaire (…)  Je félicite cette initiative de l’Unikin qui dans sa troisième mission se préoccupe de ce problème pour donner une solution appropriée afin de combattre cette insécurité alimentaire »,  a déclaré Mr Jean Marie Kayembe, recteur de l’Université de Kinshasa (Unikin).

« La malnutrition non seulement comporte un risque élevé de mortalité mais affecte aussi le développement cérébral des enfants durant les deux premières années de la vie, autrement dit les dix premiers jours lesquels sont marqués par un retard de croissance et une fonction collective médiocre, ce qui compromet le développement humain de façon durable », a-t-il ajouté. 

« Cette insécurité alimentaire est à la base de la malnutrition dans notre pays. Nous devons donc la combattre à travers des échanges entre non seulement les scientifiques mais aussi les paysannes », a-t-il poursuivi.

Selon M. Kayembe,  cette activité s’inscrit dans la vision du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui soutient la production et la consommation locale, afin de garantir une alimentation saine à moindre coût contribuant à l’amélioration du pouvoir d’achat de la population et à la lutte contre la hausse de taux de change. « C’est la pratique qu’il qualifie de la revanche du sol sur le sous-sol », a-t-il précisé.

« Nous avons près de 161 hectares où on peut faire de l’agriculture vivrière et maraîchere. On a, à peu près 152 hectares où on peut faire la culture des arbres fruitiers et des essences forestières, 50 hectares où on peut faire l’élevage de gros bétails (porcherie, poulailler), 1,6 hectares où on peut faire l’élevage des poissions ainsi que 19 hectares où on peut installer des bâtiments. Tout cela à seulement  12 kilomètres de la route national, c’est très accessible », a fait savoir le professeur Kayembe. 

« Tout cela est un miracle, en plus nous sommes entourés de 3 rivières. Nous avons ainsi l’eau, rien d’autres ne nous manque sachant que nous avons également l’intelligence pour trouver des solutions », a-t-il dit.

Le recteur de l’Unikin a soutenu que l’organisation de cette matinée scientifique valorise les résultats de recherche en nutrition des différentes facultés de nos universités.

Car, a-t-il dit,  la recherche scientifique est le moteur de développement des nations et la recherche agricole constitue  une condition essentielle à un développement agricole durable et impulsif.

« L’émergence des nouvelles Technologies et l’amélioration des politiques publiques jouent un rôle excessif et crucial» a-t-il affirmé.

ACP/C.L.

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