Kinshasa, 9 novembre 2022 (ACP).- La malaria est une de principales causes d’agression rénale aiguë chez l’homme, a fait savoir mercredi, le Dr Yannick Nlandu, néphrologue aux Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK), lors d’une table ronde sous le thème : « comment prévenir la morbimortalité des maladies rénales en RDC ».
« La déshydratation, les infections sévères et les plantes néphrotoxiques que nous prenons pour soigner toutes formes des maladies lorsqu’elles ne sont pas sécurisées, peuvent être parmi les causes d’agression rénale aiguë », a –t-il souligné.
Ce médecin a fait savoir que la maladie rénale est une pathologie qui peut être chronique ou aiguë, attaquant les reins.
« Lorsqu’on considère la maladie rénale chronique c’est-à-dire l’atteinte des reins qui dure plus de 3 mois. Les principales causes sont notamment l’hypertension artérielle, le diabète sucré, l’obésité ainsi que le problème de prostate surtout pour les personnes âgées», a-t-il dit.
Ce néphrologue exhorte en termes de prévention de cette pathologie, les personnes qui ont 40 ans d’âge et plus en général et particulièrement les personnes à risque, entre autres, les hypertendus et les diabétiques, de se faire dépister régulièrement pour s’informer sur leur état de santé.
« Pour cette catégorie des personnes, le traitement consiste à bien contrôler la tension et la glycémie (taux de sucre). Elles doivent surtout bénéficier d’un suivi régulier auprès de leur médecin traitant », a –t-il conseillé.
Dr Nlandu a noté que les maladies rénales sont un réel problème de santé publique dans notre pays.
« J’exhorte le gouvernement congolais à une implication plus active pour améliorer le dépistage à travers de vastes campagnes de sensibilisation ainsi que la prise en charge surtout en matière de suppléance rénale », a –t- il déclaré.
L’Association des anciens de la faculté de médecine (AFMED) de l’UNIKIN et d’ailleurs, une structure des médecins tant nationaux qu’étrangers, a pour missions, notamment d’aider le pays en général et la faculté de médecine de l’UNIKIN en particulier, dans la recherche, l’enseignement et les soins ainsi que la création d’une synergie des intelligences pour apporter des soins appropriés à la population.
Cette table ronde s’est tenue à l’occasion du 10ème congrès de l’AFMED, sous le thème « La prévention en médecine et en chirurgie », rappelle-t-on.
ACP/ KHM/CKM/CDN