La prise en charge de la douleur au centre d’un échange à Kinshasa

Kinshasa, 18  mars 2024 (ACP).- La prise en charge de la douleur sur le plan rhumatologique et psychologique a été au centre d’un échange, lundi, à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise à Kinshasa, en RDC, a appris l’ACP de source médicale.

« La douleur étant une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire, potentielle et réelle, sa prise en charge est hyper importante conformément aux principes mis en place et le constat fait en  2023 jusqu’à ce jour du bilan en rhumatologie est à 130 patients, dont la majorité ont l’âge de 50 à 65 ans et sont de sexe féminin », a déclaré  le Dr Viviane Nyembo, interniste rhumatologue.

« Concernant sa prise en charge, il faut premièrement chercher à objectiver, à mesurer et à évaluer la douleur. Cette évaluation passe de l’intensité de la douleur jusqu’à connaitre son histoire, faire un examen complet, et connaitre    les conséquences psycho-sociales, afin de prendre une décision adéquate pour donner un traitement efficace », a-t-elle soutenu.

Elle a parlé du respect des principes de prise en charge qui sont basés sur les échelles et les 3 piliers avec le classement suivant : douleur légère traitée avec le paracétamol et l’aspirine ; douleur modérée (paracétamol en association avec tramadol, tracedol, dolimex) ; douleur sévère (traité avec la morphine).

 Pour sa part, le Dr Josué Ozowa Laterm a énuméré les types de douleurs qui se font en fonction du mode d’évolution ou en fonction du mécanisme de fusion pathologique tel que la douleur aiguë qui permet de réaliser qu’il y a un problème car c’est un signe d’alarme ; la douleur chronique qui est une véritable maladie ; la douleur neuropathie qui est basée sur le diabète, l’AVC, le zona ; et ces réactions psychologiques que sont la fatigue, l’insomnie, l’anxiété, la dépression, la pensée négative, le désintéressement sexuel sont à la base des douleurs, a-t-il indiqué. ACP/

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