Kinshasa, 21 mars 2024 (ACP).-La prise en charge d’un enfant trisomique doit être un engagement à long terme qui nécessite une approche multidisciplinaire, a indiqué vendredi, un directeur d’une école spécialisée, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), à l’occasion d’une cérémonie marquant la Journée mondiale de cette anomalie génétique.
« Cet évènement est l’aboutissement d’un travail collectif considérable. La prise en charge éducative et sociale d’un enfant trisomique doit être un engagement à long terme qui nécessite une approche individualiste multidisciplinaire« , a déclaré Perterson Wadiwa, directeur de l’école primaire Libanga.
Il a, en présence de la ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, Nathalie Aziza Munana, fait savoir que le choix du thème de cette année « Améliorons nos systèmes de soutien », nous amène à dire stop à l’indifférence vis-à-vis de la personne vivante avec la Trisomie 21.
M. Wadiwa a précisé que la trisomie 21 n’est pas de la sorcellerie mais plutôt une anomalie génétique qui survient lorsqu’une personne possède un chromosome de plus.
Pour la ministre des Affaires sociales, sa présence à cet événement montre la considération du gouvernement vis-à-vis de toutes les catégories de la population congolaise.
« Je tenais à être ici personnellement pour vous dire que vous n’êtes pas seuls. Ma présence c’est aussi pour vous témoigner la considération que j’ai pour vous. Je vous promets que je veux parler de votre situation au conseil des ministres, car nous avons la grâce d’avoir une première ministre qui est une mère, et je lui ferai part religieusement de ce que j’ai vécu pour voir comment le gouvernement peut nous donner le moyen pour améliorer les conditions de travail des assistants sociaux« , a déclaré Mme Aziza Munana.
Elle a, à cette occasion, fait comprendre à la population l’importance du travail social, dont la Journée mondiale est célébrée le 18 mars.
La ministre Munana a, par ailleurs, partagé un repas de cœur avec ces enfants, avant d’assister à une série de spectacles, notamment la danse, le défilé de mode, et autres en présence du Père Pierre Mavandakala, coordonnateur du Village Bondeko.
Le village Bondeko qui s’occupe également de l’encadrement des enfants trisomiques.
La journée mondiale de la trisomie 21 a été mise en place avec le soutien des Nations Unies, dans le but de mieux informer la population sur cette maladie et sur ses traitements. Elle demeure la cause principale du retard mental chez les personnes déficientes intellectuelles et reste mal connue du grand public.
ACP/C.L.