Kinshasa, 07 avril 2024 (ACP).- La promotion de la bonne santé nécessite une alimentation contrôlée et saine, a-t-on appris dimanche de source médicale à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, célébrée le 7 avril de chaque année.
« Il faut que les parents, les enfants, les jeunes, tout le monde se mobilise pour la bonne santé, c’est-à-dire, il faut savoir contrôler notre alimentation », a dit le Dr Aristote Tshibanda, médecin à l’hôpital de référence de Kintambo.
Il a, à cette occasion, rappelé les objectifs à atteindre liés au développement durable à l’horizon 2030 pour la promotion de la santé en vue de lutter contre les maladies qui augmentent le taux de mortalité en RDC.
Dr Tshibanda a, en sa qualité du point focal de service de diabétologue à cet hôpital insisté la problématique liée au diabète « Nous pensons que ceci est liée à l’alimentation et à l’environnement. Tout le monde doit se rendre compte qu’hier, il n’y avait pas beaucoup de cas de diabète mais actuellement il y en a beaucoup », a-t-il poursuivi.
Actuellement ici dans notre pays, nous connaissons une recrudescence de l’état de diabétologie par rapport à notre environnement et dans notre habitude alimentaire
Il a fait savoir qu’à l’hôpital de Kintambo, chaque jour, il y a un nouveau cas de diabète pris en charge sur le plan médicale et psychologique, cette situation implique une matière à réflexion en vue d’aider notamment le programme à mener la lutte y est relative, mais aussi de combattre la tuberculose et le paludisme.
« Notre environnement n’est pas propre. Par rapport à cette journée, nous devons rendre notre environnement propre pour éviter d’être malade. Mon message particulier est que mieux vaut prévenir que guérir », a-t-il insisté. Il a fait savoir que vivre en bonne santé est un droit humain universel, car selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la santé est un état de bien-être physique, mental et moral.
Le 7 avril marque l’anniversaire de la création de l’OMS en 1948. Le thème retenu est un appel fort à défendre l’accès universel à des soins de qualité comme droit humain fondamental.
ACP/C.L.