La vaccination reste une des interventions prioritaires critiques pour la Santé, déclare le secrétaire général de la Santé

Kinshasa,15 fév. 2020(ACP).- Le secrétaire général de la Santé, Dr Sylvain Yuma Ramazani, a déclaré, lundi, que la vaccination reste une des interventions prioritaires pour la santé, à l’ouverture d’un atelier sur le projet d’introduction du module du Programme élargi de vaccination (PEV) dans les curricula de base des professionnels de la santé en RDC, à l’intention des médecins, infirmiers, sages-femmes et autres professionnels de santé.

Pour Dr Yuma Ramazani, cet atelier est une particularité dans la mesure où il regroupe différents acteurs qui permettront de faire travailler les autres en équipe sur le terrain, de discuter et réfléchir sur ce projet du module PVE, afin de casser la faussée se trouvant entre la formation et la pratique.

« Il se tient à un moment important où le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a inscrit dans sa vision, le secteur de la santé comme l’une des priorités en termes de la couverture santé universelle », a-t-il dit, ajoutant que la santé universelle fait en sorte que tous les Congolais puissent avoir accès aux prestations de services de soins de qualité, raison pour laquelle le cursus de formation reste un volet important pour délivrer ces derniers.

Le secrétaire général de la Santé a, par ailleurs, encouragé les participants à discuter à cœur ouvert pour arriver à produire des outils standardisés qui aideront à améliorer le modèle de formation du curricula de différents acteurs, à différer les niveaux afin d’améliorer la qualité de prestation de service de soins en ce qui concerne la vaccination au niveau de la population bénéficiaire.

« Le système de vaccination d’un pays traduit l’image du système de santé, d’où nous travaillons avec les partenariats qui nous appuient pour renforcer la vaccination de routine. Il constitue l’une des priorités  dans le plan national de santé », a-t-il déclaré.

Pour la directrice du Programme élargi de vaccination (PEV),  Dr Elisabeth Mukamba, cet atelier est organisé à la suite d’un certain nombre de constats faits en termes de capacités du personnel sur le terrain.

Selon elle, la présence dans ces assises, des personnes qui enseignent les sciences en rapport avec la médecine ou les pratiques de la médecine aux institutions supérieures de la RDC en général, et de Kinshasa en particulier, vise à renforcer le partenariat PEV et ses enseignants en vue de résoudre lesdits constats relatifs aux lacunes de certains prestataires.

Elle a émis les vœux pour que les personnels de la santé formés dans les institutions supérieures s’approprient le bien fondé du PEV.

Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Marcelin Nimpa a souligné que la vaccination est un des programmes de santé publique majeure dans tous les pays du monde, particulièrement en RDC.

« La vaccination sauve de vies mais elle reste l’une de problèmes scientifiques de tous les temps quand bien même qu’elle évite de millions de décès dans le monde », a-t-il poursuivi.

Le programme élargi de vaccination fait face à de nombreux défis, notamment le déficit des ressources humaines, de la quantité, de la qualité, a relevé Marcelin Nimpa, avant de marteler sur le manque de formation, de recyclage, d’adaptation aux besoins du terrain ainsi que le non investissement dans les ressources humaines du programme de vaccination.

Pour rappel, ces assises qui se déroulent pendant quatre jours, soit du 15 au 18 février prochain, consistent à renforcer l’enseignement et l’apprentissage de la vaccination dans le programme de formation de base des médecins, infirmiers, sages-femmes et autres professionnels de santé mais aussi de renforcer les capacités des enseignants dans l’identification des notions de base sur la vaccination utilisées pour la révision des programmes de formation des prestataires médecins. ACP/kayu

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