Le Centre hospitalier universitaire Renaissance, un poumon pour gérer les urgences à Kinshasa (ministre de santé)

Kinshasa, 9 octobre 2024 (ACP).- Le Centre hospitalier universitaire Renaissance (ex Mama Yemo) va être le centre poumon pour résoudre les problèmes des urgences à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a annoncé mercredi le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, lors de la cérémonie de remise des équipements au centre de simulation et des médicaments Mpox.

« Le Centre hospitalier universitaire Renaissance va être le centre poumon pour résoudre les problèmes des urgences à Kinshasa, au-delà d’améliorer la qualité de ses propres travailleurs en interne. Je pense que nous aurions le meilleur système d’urgence à partir d’ici », a déclaré le Dr Roger Samuel Kamba, ministre de la Santé.

« Nous avons voulu que cet hôpital qui doit devenir la référence nationale des hôpitaux puisse recevoir à ce jour les équipements de simulation. Quand on regarde notre système de santé, il y a des faiblesses en équipements, en infrastructures, en capacité des ressources humaines.

La formation continue dans tout le cas est très importante et la remise à niveau des personnes améliore la survie des patients », a-t-il ajouté. « C’est pour cela que je demande, ici à l’hôpital de référence nous puissions avoir un centre de simulation qui montre à chacun les gestes qui sauvent des vies et qui doivent être posés en urgence pour pouvoir éviter la mort.

C’est  l’hôpital idéal pour cette partie de l’amélioration de la qualité des prestataires », a-t-il affirmé. Il a indiqué que l’idée est de gérer les urgences de Kinshasa et de coordonner les ambulances qui vont être positionnées dans le but de ne pas laisser les patients accidentés ou malaises, avant d’annoncer qu’un numéro est disponible pour appeler en vue d’avoir « des urgences correctes, un bloc opératoire correct et tous les services connexes corrects ».

Le ministre de la Santé a, par la même occasion, réceptionné les médicaments contre le Mpox. « Nous en avons déjà reçu beaucoup, nous continuons à recevoir parce que nous avons décidé que les patients Mpox ne paient absolument rien. Nous avons des défis pour leur alimentation mais nous avons au moins la possibilité de leur donner un traitement gratuit », a conclu le ministre Kamba.

Des équipements pour soutenir le développement des compétences des prestataires

Par ailleurs, Grant Leaity, représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a fait savoir que son organisation est fière de pouvoir procurer au ministère de la Santé des équipements et des matériels de qualité pour soutenir le développement des compétences des prestataires du secteur périnatal dans le cadre de l’opérationnalisation effective d’un centre de simulation mère et nouveau-né répondant aux normes et standards internationaux.

« Nous fondons l’espoir que ce cadre puisse constituer un levier important en vue d’accélérer le progrès vers l’atteinte des résultats dans le secteur de la santé à l’horizon de 2030 », a-t-il dit.

Il a, en outre, rappelé que l’épidémie actuelle du Mpox en RDC représente une menace importante pour la santé publique, nécessitant une réponse rapide et coordonnée pour contenir sa propagation et atténuer son impact.

« L’UNICEF, en tant qu’organisation humanitaire en collaboration avec les autres partenaires techniques et financiers, soutient le gouvernement de la RDC dans leurs efforts pour combattre et appuyer la riposte aux épidémies telles que le Mpox, les méningites, le choléra et la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère à travers des intrants du secteur de la santé et de la nutrition, d’une valeur totale de 1,523,214 dollars américains pour un poids de 903 tonnes », a ajouté Grant Leaity.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la santé de la population congolaise en général et celle de la mère, du nouveau-né et de l’enfant en particulier, dans l’optique de promouvoir le bien-être de tous et de  garantir la bonne santé de tous.

ACP/

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