Kinshasa, 29 mai 2025 (ACP).- Le renforcement d’accès aux soins de santé de la reproduction a été préconisée jeudi à Kinshasa en République démocratique du Congo pour améliorer la santé de la femme, au cours d’un entretien avec une experte en soins palliatifs, en marge de la journée internationale de l’action pour la santé de la femme.
«Pour améliorer la santé de la femme, les autorités et la communauté doivent agir sur plusieurs axes à savoir renforcer l’accès aux soins de santé, notamment en faveur de la santé reproductive et à la prévention des infections sexuellement transmissibles», a déclaré Mme Emilie Mbolo, experte en soins palliatifs et chef de service de soins palliatifs à l’université de Kinshasa.
Elle a également suggéré que la communauté ait un groupe de réflexion autour de l’amélioration de la santé de la femme, un groupe de travail, de sensibilisation, un lieu d’accueil et un projet de santé de progéniture de femmes.
Pour Elle, l’action pour la santé de la femme est l’ensemble des actions visant à améliorer et à préserver la santé des femmes tout au long de leur vie en tenant compte de besoin spécifique lié à leur sexe et à leur rôle dans la société. «Car si la femme est en bonne santé, elle aura de rôle à jouer. Et pour se faire, il faut qu’une action soit visée pour l’amélioration et la préservation de la santé de ces femmes dès la naissance jusqu’à l’âge adulte» a-t-elle expliqué.
Mme Emilie a fait savoir que cette journée vise à ce que toutes les femmes et filles s’unissent pour marcher avec détermination en faveur des droits des femmes.
Cette experte en soins palliatifs a souligné qu’une bonne santé féminine se manifeste par une sensation globale de bien-être physique, mentale et sociale avec une absence de maladies ou d’infirmité.
Cependant, elle a invité la population à une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un suivi médical régulier et à des examens des dépistages pour le cancer et d’autres maladies.
Selon Mme Mbolo, le message clé à retenir de cette journée internationale est l’importance de l’autonomisation des femmes dans la gestion de leur propre santé, l’accès à des services de santé adapté à leur besoin et cela inclut les droits de prendre le devant sur leur santé reproductive. « Une femme doit être autonome et décider seul sur sa propre santé », a-t-elle soutenu.
Par ailleurs, cette experte a soulevé que pour atteindre un niveau optimal de santé chez la femme, les défis sont nombreux et complexes, notamment l’accès limité à la santé, les inégalités sociales et économiques, la violence des femmes, la précarité, la stigmatisation, le manque de personnel médical, les inégalités sociales et économiques, la violence conjugale qui limite l’accès à de traitement et autres.
Cette journée est célébrée le 28 mai de chaque année dans le but de sensibiliser et mobiliser les fonds pour la santé des femmes et leur droit, particulièrement dans le domaine de santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’à la santé mentale et l’accès aux soins.
ACP/C.L.