Kinshasa, 4 juin 2025 (ACP).-L’exploitation excessive des ressources naturelles, l’une des causes principales de la dégradation environnementale, a fait savoir mercredi, un environnementaliste au cours d’un entretien à Kinshasa, en République démocratique du Congo, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 5 juin.
« L’exploitation excessive des ressources naturelles est la principale cause de la dégradation environnementale, mais nous pouvons citer aussi la déforestation, l’agriculture itinérante sur brûlis et la destruction des habitats naturels, la pollution industrielle et domestique, la production et l’utilisation excessive de plastiques, le manque de sensibilisation et d’éducation environnementale. Ces facteurs, combinés, entraînent une perte de biodiversité, des changements climatiques et une détérioration de la qualité de vie », a déclaré Exaucé Ngub, environnementaliste, assistant à l’Université de Kinshasa.
Il a indiqué que la journée mondiale de l’environnement est une initiative des Nations Unies visant à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux mondiaux. Son rôle est d’encenser les individus, les communautés et les gouvernements à prendre des mesures concrètes pour protéger la planète terre qui tend à disparaitre. C’est une énième occasion de repenser nos actions et de promouvoir des pratiques durables pour un avenir meilleur.
« Au 21ème siècle, nous faisons face à des défis environnementaux majeurs tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation, la pollution de l’air et de l’eau, et la surconsommation des ressources naturelles. La pollution plastique, en particulier, est devenue omniprésente, affectant les écosystèmes marins et terrestres, et même notre santé. Ces défis nécessitent une action collective et urgente pour préserver notre environnement », a-t-il dit.
Ensemble pour un avenir sans pollution plastique
« Nous devons agir ensemble pour un avenir sans pollution plastique. Nous vivrons dans un monde sain le jour où chacun pourra assainir le terrain sous son emprise. Ainsi, nous lançons un appel aux autorités politico-administratives, scientifiques et citoyens de rejoindre des actions de lutte contre la pollution plastique déjà en place, car chaque action compte, qu’il s’agisse de réduire notre consommation de plastique, de participer à des initiatives de nettoyage ou de sensibiliser notre entourage. En unissant nos efforts, nous pouvons préserver notre planète pour les générations futures », a poursuivi cet environnementaliste.
Selon lui, la pollution plastique est devenue une menace mondiale, affectant nos océans, notre faune et notre santé. À l’instar de la Ville province de Kinshasa, où la pollution plastique est un mode de vie. Cette journée vise à mobiliser les efforts pour réduire la production et la consommation de plastiques à usage unique, et à promouvoir des alternatives durables.
Le thème de cette année est « Mettre fin à la pollution plastique », L’environnement est l’ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines.
ACP/UKB