Kinshasa, 18 janvier 2021 (ACP).- Des chercheurs chinois ont estimé samedi dernier que l’impact de la pandémie du nouveau coronavirus pourrait être pire cette année qu’en 2020, indique un nouveau rapport publié dans la revue « Disease Surveillance » paraissant à Wuhan en Chine. Selon ces chercheurs, la méthode chinoise ou celle utilise d’autres pays du monde de confinement massif et de restrictions sanitaires drastiques ne sera plus suffisante face à l’évolution de Covid-19 en 2021.
Dans le moins bon des scénarios, le bilan mondial de Covid-19 pourrait ainsi totaliser jusqu’à 5 millions de décès en mars. Un pessimisme renforcé par les mutations du virus. Un bactériologiste réputé a dirigé l’une des premières équipes d’experts envoyées à Wuhan au début de l’épidémie en Chine il y a un an. Ce même professeur Xu a cette fois coordonné les travaux de recherches des laboratoires du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, de l’armée populaire de libération et de différents instituts de recherche militaires et civils du pays sur les maladies infectieuses.
Les modélisations de l’évolution de la pandémie, selon ces chercheurs, prévoient au bas mot 300.000 morts supplémentaires début mars et, dans le pire des scénarios, un bilan mondial atteignant 5 millions de décès d’ici là. Si cette triste prévision se confirme, cela voudrait dire un taux de mortalité non plus à 2,1 %, mais à 3 % comme dans la capitale du Hubei l’hiver dernier, où les hôpitaux se sont retrouvés submergés par l’afflux des malades. ACP/Kayu/Nig
