L’optimisme peut réduire la gravité des accidents vasculaires cérébraux, selon une étude

Kinshasa, 02 novembre 2020 (ACP).- L’optimisme peut réduire la gravité des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et facilite une meilleure récupération dans la période post maladie en réduisant le degré d’inflammation au niveau du cerveau, affirme une étude menée par des chercheurs américains, publiée dans le magazine santé « le féminin qui fait du bien ».  L’optimisme se définit par une disposition d’esprit qui incline à prendre les choses du bon côté ou encore une confiance dans l’issue favorable d’une situation. Selon des chercheurs du Texas Health Science Center, cet état d’esprit est à cultiver chez les personnes ayant survécu à un accident vasculaire cérébral (AVC) pour favoriser un meilleur rétablissement.  Cette étude présentée lors de l’International Stroke Conférence 2020  affirme en effet que les survivants d’un AVC avec des niveaux élevés d’optimisme présentent des niveaux d’inflammation inférieurs et moins d’incapacité physique trois mois après la survenue de l’évènement par rapport à celles qui se montrent moins optimistes. Les chercheurs ont inclus 49 personnes dans une cohorte, toutes survivantes d’un AVC, pour examiner la relation entre l’optimisme, l’inflammation, la gravité de l’AVC et l’incapacité physique pendant trois mois après un AVC.

Leur but était de comprendre la façon dont ces éléments sont liés les uns aux autres.  « Nos résultats suggèrent que les personnes optimistes ont une meilleure issue de la maladie, donc stimuler le moral peut être un moyen idéal pour améliorer la santé mentale et la récupération après un AVC », explique le Prof Yun-Ju Lai, premier auteur de l’étude. Par ailleurs, un AVC se produit lorsqu’une partie du cerveau est brusquement privée de sang. Le plus souvent (80 % des cas), l’arrêt de la circulation est dû à un caillot qui bouche une artère à destination du cerveau. On parle alors d’AVC ischémique. Dans 20 % de cas, l’AVC est dû à la rupture d’une artère cérébrale provoquant un saignement dans le cerveau. En ce moment, on parle alors d’AVC hémorragique.

«Lors de la reprise de l’écoulement sanguin, les cellules subissent un stress qui entraîne une réaction inflammatoire. Cette dernière a une action négative sur le tissu cérébral », expliquent les chercheurs, qui souhaitent trouver un moyen de contenir cette inflammation liée au traitement de l’AVC ischémique, ce qui permettra d’en calmer les séquelles.

ACP/Fng//Kayu/ODM/Nig/MNI/NKV

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