Kinshasa, 14 mars 2025 (ACP).- Les différentes parties prenantes de la mise en œuvre du projet « Drep Acci », consacré à la lutte contre la drépanocytose en République démocratique du Congo, ont été primées jeudi à Kinshasa pour leur implication, a appris l’ACP vendredi de ses organisateurs.
« Nous avons primé les différentes parties prenantes de la mise en œuvre du projet DREP ACCI pour leur implication dans la lutte contre la drépanocytose», a déclaré M. Pitshou Lukisa, chef du projet Drep Acci.
Il s’agit du sous récipiendaire de « l’ONG Rezo drepano SS » de Kinshasa, le Dr Ange Ngonde, Umbrella fondation de Bukavu, Dr Mwanza Nash et Universud positif de Mbuji-Mayi, le Dr Benoît Mbiya, le récipiendaire principal de l’Asbl Sanru, représenté par le professeur Phillipe Lukanu, ainsi que la directrice du programme national de lutte contre la drépanocytose, Dr Patricia Fotto.
M. Lukisa a fait savoir que le projet Drep Acci a pour l’objectif de réduire l’incidence, la morbidité et la mortalité liées à la drépanocytose dans les 4 pays africains retenus, à savoir la République démocratique du Congo (RDC), le Cameroun, la Centrafrique et la Côte d’Ivoire.
Ce projet est organisé par l’Asbl Sanru en partenariat avec le programme national de la lutte contre la drépanocytose(PNLCD), et cofinancé par la fondation Pierre Fabre et l’agence française de développement (AFD).
Quelques avancées dans la lutte contre la drépanocytose
Par ailleurs, M. Lukisa a indiqué que plusieurs avancées ont été réalisées dans la lutte contre la drépanocytose dans le cadre de ce projet. « Plus de 100.000 nouveaux nés, 80.000 femmes enceintes et 7000 enfants ont été dépistés via l’utilisation de tests de dépistage rapide. 4500 enfants atteints d’un syndrome drépanocytaire majeur bénéficient d’une prise en charge », a-t-il noté.
Il a également fait savoir qu’environ 2000 professionnels de santé et 3000 étudiants en sciences de la santé ont été formés à la prise en charge de la drépanocytose.
La drépanocytose est la première maladie génétique au monde selon l’organisation mondiale de la santé. ACP/JF