Kinshasa, le 26 octobre 2022(ACP).- Le directeur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), Dr Michel Kaswa Kayomo, a demandé au gouvernement de l’aider à renforcer la prise en charge des malades souffrant de la Tuberculose en RDC, lors d’une audience que le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, lui a accordée mardi, dans son cabinet de travail.
« Le gouvernement doit fournir beaucoup d’efforts pour que nous puissions avoir suffisamment de médicaments afin de bien traiter les malades que nous diagnostiquons », a déclaré à la presse à l’issue de l’audience, Dr Michel Kaswa Kayomo.
Selon Dr Michel Kaswa Kayomo, cette rencontre avait pour objectif de discuter avec le ministre de la Santé, sur le déroulement de la revue externe du programme de la tuberculose.
« Nous avons conduit une délégation de la revue externe, c’est-à-dire des experts du niveau international, qui sont venus de l’USAID Washington, de Genève Afro et puis, bien entendu, notre collègue du Mali et de la Guinée, faire au ministre de la santé le briefing du déroulement de la revue externe du programme de la tuberculose», a indiqué M. Kaswa Kayomo.
Et d’ajouter : « Parmi les éléments importants de cette discussion, il faut noter qu’il ressort, sur base des descentes sur terrain, que le pays a fait d’énormes performances en terme de détection des cas de Tuberculose. La RDC vient de passer le cap de 215.000 cas de Tuberculose notifiés. Et par rapport au traitement, nous avons atteint 94 pourcent de succès thérapeutique pour ce qui est de la Tuberculose ».
Dans ce même registre, le Directeur du PNLT a laissé entendre que : « Le défi majeur qui persiste en terme d’outils diagnostics que nous devons nous assurer de mettre dans les 516 zones de santé, est que nous avons 2.083 centres de santé en charge des malades souffrant de la tuberculose, qui doivent être équipés ».
Le PNLT est une direction centrale du ministère de la santé publique qui a pour mission, de s’assurer que tous les malades aient accès au diagnostic et au traitement de qualité afin de diminuer la souffrance et le fardeau social, économique et l’inégalité associée à la maladie, rappelle-t-on. ACP/KHM/KM