Inongo, 14 mai 2025 (ACP).- La campagne de vaccination des enfants avec le nouveau vaccin du paludisme a été lancée officiellement mercredi, par le ministre provincial de la Santé dans la commune de Maurice Mpolo à Inongo, chef-lieu de la province du Mai-Ndombe, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo.
« Le vaccin contre le paludisme sera intégré dans la vaccination ciblant les enfants de zéro à 23 mois en raison de 4 doses, à partir de 6 mois pour la première dose, à 7 mois pour la deuxième dose, à 8 mois pour la troisième dose et 15 mois pour la quatrième et la dernière dose. Ainsi je lance officiellement le vaccin contre le paludisme dans la province du Maï-Ndombe », a déclaré M. Nickel Bokwonimbo, ministre provincial de la santé du Maï-ndombe.
Selon lui, la République démocratique du Congo a décidé d’introduire le vaccin de manière progressive commençant par la province du Kongo central, suivi d’autres provinces dont fait partie le Maï-Ndombe.
De son côté, M. Roger Nkosi, chef de division provinciale de la santé a.i a fait savoir que la malaria ou le paludisme est une maladie meurtrière, responsable de beaucoup de cas de morbidité et de mortalité particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. En 2023, le monde a enregistré 263 000 000 des cas de paludisme contre 59 7000 décès, le rapport du programme national de lutte contre le paludisme 2024 a montré qu’il y eût 29 123 262 cas du paludisme dont 13 925 561 enfants de moins de 5 ans soit une proportion de 48%.
« Dans la province du Maï-Ndombe, rien qu’en 2024, le total des cas de paludisme confirmés s’est élevé à 666 356 cas dont 3 2011 enfants de moins de 5 ans soit 48%, de cette maladie qui est un fardeau pour les parents constituant une première cause de consultation qui peut être évitée avec des mesures suivantes : utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide chaque nuit, utilisation de traitement préventif intermittent pendant la grossesse, la chimio-prévention parraine, l’assainissement péri et intradomicileur », a-t-il ajouté.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé l’introduction du vaccin dans le pays à forte charge du paludisme marquant ainsi une étape dans la lutte mondiale contre cette maladie.
ACP/UKB