Matadi, 19 février 2025 (ACP). – Les prestataires du programme national de l’hygiène aux frontières (PNHF) et ceux du Service de la Quarantaine Animale et Halieutique (SQAH) sont en formation sur l’utilisation des outils numériques pour la surveillance épidémiologique aux points d’entrée, à Matadi, (sud-ouest de la République démocratique du Congo), a appris l’ACP mercredi des organisateurs.
‹‹ Il s’agit de la plateforme EWARS et celle d’enregistrement en ligne qui vont nous permettre de digitaliser la surveillance épidémiologique électronique au niveau des points d’entrée (PoE) frontaliers, notamment Matadi, Boma, Yema et Lufu ››, a déclaré Mirindi Marcellin, chargé de la digitalisation en RDC de l’Organisation internationale des migrants (OIM).
‹‹ Cette formation tombe à point nommé dans un contexte où la surveillance des maladies aux frontières se fait encore manuellement à l’ère du numérique >>, a-t-il ajouté, soulignant que l’objectif principal de cette formation, dont la fin est prévue vendredi, est le renforcement des compétences des prestataires pour la collecte, l’analyse, la transmission et le stockage des données en vue de contribuer à l’amélioration de l’efficacité du système de surveillance épidémiologique électronique des maladies en RDC.
Au cours de cette formation financée par la Banque Mondiale, avec l’appui technique de l’Organisation internationale des migrants et du gouvernement congolais, les utilisateurs seront dotés des tablettes, des ordinateurs ainsi que des outils nécessaires pour garantir la détection précoce et rapide des épidémies.
La République démocratique du Congo fait face à des épidémies récurrentes, telles que le choléra, la rougeole, les fièvres hémorragiques virales, la fièvre jaune, la rage, la variole du singe, ainsi que d’autres pathologies à l’origine d’une morbidité importante. ACP/ C.L.