Nécessité d’élaborer le plan stratégique national de développement du système d’enseignement de santé

Kinshasa, 26 juillet 2024 (ACP).- La nécessité d’élaborer le Plan stratégique national de développement du système d’Enseignement des sciences de santé  a été retenue jeudi, parmi les recommandations des travaux de la revue annuelle de ce secteur en République démocratique du Congo, année scolaire 2023-2024, à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPESS), dans la commune de Kasa-Vubu, au centre de Kinshasa.

«Au terme de ces assises, il est nécessaire d’élaborer le plan stratégique national de développement du système d’enseignement des sciences de santé du niveau secondaire et de mettre en place un groupe de travail technique impliquant tous les partenaires techniques et financiers afin de fédérer les différentes interventions aussi s’assurer de la pérennisation des acquis », a déclaré Josué-Désiré Bapitani, directeur chef des services de l’Enseignement des sciences de la santé au ministère de la Santé, lors de la cérémonie de clôture de ces travaux. Il a appelé à la prise  de conscience des chefs de bureaux des 26 provinces de la RDC, afin que toutes les questions  abordées lors de ces travaux puissent être bénéfiques de manière innovantes aux enseignements dispensés en science de santé afin de produire des personnels de qualités qui seront indispensables à la couverture de soins de santé universels tel que voulu par le chef de l’État.

L’Association nationale des parents d’élèves du Congo  satisfaite des 28 recommandations de ces assises

M. David Steve Diatezwa, président de l’ANAPECO

Pär ailleurs, M.David Steve Diatezwa, président de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo (ANAPECO), a exprimé sa satisfaction pour les 28 recommandations issues des travaux de la revue annuelle de l’Enseignement des sciences de la santé en RDC. « À chaque année la direction des sciences de la santé s’autoévalue avec en apothéose Noud en tant que partenaire l’évaluation de fin d’année de nos apprenants. Nous les accompagnons en tant que partenaire afin qu’ils commencent l’année scolaire avec un nouveau tonus issue des recommandations de ces assises. Ils organisent déjà les ITEM et IEL en tant que sous-secteur de l’enseignement.

Ce plan stratégique qu’ils veulent élaborer pourra recadrer  leurs façons de faire pour plus de performance », a-t-il dit. Et de poursuivre : « En tant que partenaire, nous sommes satisfaits de ce sous-secteur où les enfants viennent avec un enseignement de base et au sortir de l’école ils sont diplômés et dont à même d’exercer un métier en tant qu’aide pharmacien, aide accoucheuses, techniciens d’assainissement etc…D’où nous invitons les parents à les accompagner sans retenue en payant les frais de scolarité étant donné que la majorité des établissements d’enseignement de sciences de la santé sont animés par les privés », a-t-il ajouté.

Vingt-huit recommandations ont été formulées à l’issue de ces assises, notamment l’élaboration au début de chaque exercice scolaire d’un PAO réaliste et réalisable du BESS pour une mise en œuvre effective des actions ou activités prévues, la tenue régulière des réunions hebdomadaires de pilotage pour une meilleur coordination des actions et/ou activités et l’amélioration du leadership dans la gestion courante/management des BESS. Le fait d’assurer le processus d’évaluation des compétences des formateurs (enseignants) des ITM/IEM et le renforcement des capacités de mobilisation des ressources propres (recouvrement des coûts) et ressources additionnelles (opportunités locales) devant assurer la mise en œuvre des PAO figurent aussi parmi ces recommandations. ACP/

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