Goma, 11 juin 2024 (ACP).– 507 cas des décès des personnes sous anti rétroviraux ont été enregistrés au Nord-Kivu, en 2023, statistiques livrées à l’ACP, mardi, dans un entretien lui accordé par le coordonnateur du PNMLS au gouvernorat de province dans l’est de la République démocratique du Congo.
« Au cours de l’année 2023, nous avons constaté un nombre élevé de cas de décès de gens qui sont sous ARV, dont 507 cas ont été enregistrés, c’est qui est énorme. Nous sommes dans la lutte contre le VIH, parce que nous prônons zéro décès de VIH-Sida », a déclaré M. Obin Mongili, coordonnateur provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida.
A lui d’ajouter : « dans la ville de Goma, on parle de moins en moins de la propagation du VIH et les gens semblent oubliés que cette maladie existe encore, pourtant, il y a aujourd’hui une forte inclusion de nouveaux cas dans la prise en charge au VIH et que la moitié de ce cas de décès est pour la seule ville de Goma ».
Nous avons trouvé également dans le site de déplacés autour de Goma, le séroprévalence qui est d’environ 2,7%, c’est déjà un taux alarmant par rapport aux déplacés, a-t-il renseigné.
Dans nos activités menées dans les cas, poursuit-il, nous avons identifié les personnes vivant avec VIH, les homosexuels et les utilisateurs de drogue injectable, cela étant, nous avons constaté que les personnes déplacées vivant dans les camps sont des populations clés et encore des foyers de propagation du VIH, pour dire qu’il y a une très grande vulnérabilité d’attraper les VIH dans le camp de déplacés autour de Goma.
Signalons que cette situation de propagation se justifie par des ruptures intempestives des stocks de préservatifs et également la rupture de niverapine. Pour ce faire, nous sommes en train d’envisager arrêter des stratégies locales pour paliers à cette situation le plus vite possible, a insisté M. Obin, le coordonnateur du PNMLS au Nord-Kivu.
ACP/C.L.