Goma, 11 septembre 2024(ACP).- Le Plan de riposte contre le Mpox au Nord- Kivu, (Est de la République démocratique du Congo), a été validé mercredi à Goma, chef-lieu de province, par les acteurs intervenants dans le secteur de la santé, a appris l’ACP de source officielle.
« Nous sommes réunis avec les acteurs du secteur de la santé pour la validation du Plan de riposte contre le Mpox », a déclaré Mme Prisca Luanda, conseillère principale du gouverneur de province en charge de la Santé.
« Ce plan consiste à la tenue de trois réunions par semaine, le renforcement de la surveillance au niveau des écoles, des camps de déplacés et des points d’entrée, notamment aux ports, aéroport et aux postes-frontière », a-t-elle affirmé.
« Comme vous le savez, ça fait pratiquement 3 mois que la variole du singe a fait son apparition au Nord-Kivu. Déjà à la 36eme semaine, nous sommes déjà à plus de 200 cas confirmés. Il était temps pour que l’autorité provinciale puisse valider le plan de riposte auquel les partenaires et tous les services techniques doivent se ranger en vue de lutter efficacement contre cette épidémie de Mpox », a dit la conseillère principale du gouverneur.
Huit zones de santé sur les trente-quatre que compte le Nord-Kivu ont déjà enregistré des cas confirmés, à savoir : les zones de santé de Goma, de Karisimbi, de Nyiragongo, d’Oicha, de Katwa, de Mutwanga, de Mabalako et de Masisi avec 234 cas confirmés.
Les zones de santé de Goma et Karisimbi sont considérées comme des épicentres de l’épidémie. C’est depuis le 1er juin que la province du Nord-Kivu a enregistré le premier cas de Mpox. A cet effet, le gouvernement de la République a récemment doté la province d’un lot important de médicaments et de kits de prévention et contrôle des infections (PCI) pour lutter contre le Mpox.
Ces fournitures comprennent des équipements de protection individuelle, des tentes, des traitements et d’autres fournitures médicales pour couvrir les soins cliniques de 16 800 personnes pendant trois mois, rappelle-t-on.
Ce plan consiste en la tenue de trois réunions par semaine et au renforcement de la surveillance dans les écoles, les camps de déplacés et les points d’entrée, notamment aux ports, à l’aéroport et aux postes frontières.
ACP/JF