Plaidoyer pour l’amélioration de la gestion du secteur des ressources en eau en RDC

Kinshasa, 15 mars 2023(ACP)-Les participants à la conférence scientifique sur l’hydroélectricité tenue mardi à Kinshasa à l’initiative de la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi  des réformes et l’action publique (CORAP) ont recommandé au pouvoir central  d’améliorer la gestion du secteur des ressources en eau.

« Plusieurs problèmes ont été identifiés dans cette activité et les participants ont formulé des recommandations allant dans le sens d’améliorer la gestion du secteur des ressources en eau, qui déjà, a été prouvé qu’il y a un déficit des mesures réglementaires qui puissent aider à protéger les ressources en eau », a soutenu le secrétaire exécutif de la Corap, Emmanuel Musuyu lors de cette activité marquant la journée  internationale d’actions pour les rivières, célébrée chaque 14 mars de l’année.

 « La population a pris conscience de tout ce qui a comme effets négatifs lorsque des déchets sont déversés dans les rivières, lorsque l’Etat autorise des grands projets qui favorisent la déforestation et des barrages qui présentent des impacts environnementaux et sociaux », a-t-il encore ajouté.

Se fondant sur cette journée, Il a relevé que les rivières ont une grande importance dans la vie des humains notamment dans le maintien de l’écosystème, dans le transport des hommes et de leurs biens ainsi que pour la nourriture.

« Nous sommes en train d’assister à des actions qui polluent les rivières dont les déchets ménagers et solides y sont déversés avec toute la problématique liée aux bouteilles en plastiques et des extractives qui y déversent, à leur tour, des déchets toxiques », a déploré une membre de la société Dorothée Misenga.

Le fleuve Congo perd 20% de son débit

Par ailleurs, le représentant du secrétaire général au ministère des Ressources hydrauliques et électricité a affirmé que le fleuve Congo a perdu au moins 20% de son débit habituelle qui était de 80.000 m3 d’eau par seconde.

Les participants ont fait savoir une autre réflexion faisant étant de la régression importante du fleuve Congo. Ils ont démontré au cours de cette séance de réflexion que la construction du Grang Inga apportera également de grands changements sur l’écosystème du fleuve Congo jusqu’à entrainer des inondations dans plusieurs villages du Kongo Central voire même Kinshasa, a-t-il dit.

Pour récupérer ces 20%, a conclu le délégué du ministère des Ressources hydrauliques, il s’avère nécessaire de gérer efficacement et durablement les rivières. ACP/

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