Kinshasa, 4 Octobre 2022(ACP).- Le secrétaire adjoint de l’ordre des médecins vétérinaires, conseil provincial de Kinshasa, le Dr Réal Manzanza a plaidé, mardi, pour le respect des droits des animaux en RDC à l’occasion de la journée internationale des droits des animaux célébrée le 04 octobre de chaque année.
Selon M. Manzanza, le thème international choisi pour cette année est «Dénoncer l’hypocrisie consistant à ne pas reconnaître les droits fondamentaux des animaux». La place des animaux est bafouée en RDC, alors que bon nombre de gens utilisent la viande animale pour se nourrir, a-t-il déclaré.
Ce médecin vétérinaire a aussi fait savoir que la viande de ces animaux constituent une source de protéines qui fait vivre les humains.
« Regarder comment les animaux domestiques sont abandonnés à leur triste sort à travers les villes, et également dans les forêts les animaux ne sont pas protégés. Certains de ces animaux sont tués à la moindre occasion et rare sont ceux qui sont protégés, si ce n’est que pour des raisons touristiques. Tandis que certains éleveurs ne savent pas réellement comment protéger et considérer les animaux», a-t-il déploré.
Cette journée célébrée le 04 octobre est d’une part un privilège pour les médecins vétérinaires de faire entendre leur voix en faveur de la protection des animaux, et d’autre part la journée représente pour l’humanité le fait d’avoir une pensée profonde en se rappelant l’existence de ces êtres vivants qui accompagnent la vie de l’homme afin d’enlever à ce dernier l’ignorance du respect des animaux.
Pour lui, tant que les droits des animaux ne sont pas respectés, la santé humaine sera en danger.
Selon le Dr Manzanza, les animaux étant les premières créatures de Dieu avant l’homme, cette journée est un rappel afin de sensibiliser au respect de ces derniers.
Le Dr Manzanza a indiqué que la corporation des médecins vétérinaires multiplie les efforts à travers des conseils et des sessions de formation des éleveurs pour l’entretien des animaux.
Il déplore l’abattage des animaux sans consultation des médecins vétérinaires alors qu’il existe des abattoirs certifiés pour livrer une viande saine à la population. En outre, il a sollicité le gouvernement pour mettre en place une politique qui permet de booster le secteur vétérinaire.
Il a proposé la mise en place d’une réglementation sur l’abattage afin de décourager cette pratique et d’éviter les maladies zoonotiques (qui se transmettent des animaux aux humains). ACP/Kayu/Thd