Plus de deux cent cas suspects de Mpox notifiés au Congo Central (Division provinciale de la santé)

Matadi, 11 septembre 2024 (ACP).- Deux cent vingt-trois cas (223) cas suspects de l’épidémie de Mpox (variole du singe) dont 12 cas confirmés ont été notifiés dans la province du Kongo Central (Ouest de la République démocratique du Congo), a appris mercredi l’ACP de source sanitaire.

« Jusque hier mardi, nous sommes autour de 223 cas notifiés dont 12 confirmés. Aucun décès n’a été enregistré », a révélé le Dr Nestor Tshiteku, chef de la Division provinciale de la santé (DPS) Kongo Central.  « Les 12 cas déjà confirmés viennent des zones de santé de Kangu (8 cas), de Boma (2 cas), de Tshela (1 cas) et de Masa (1 cas) » , a-t-il ajouté.

Au sujet de la prise en charge, il a salué l’action menée par le gouvernement provincial qui, à travers le ministère provincial de la Santé, a apporté des médicaments dans quelques zones de santé touchées, notamment celles de Kangu et de Kisantu. Mise en place de système de gestion de l’incident Par ailleurs, un système de gestion de l’incident a été mis en place dans le cadre de la riposte de Mpox.

« Hier, nous avons tenu la réunion du comité de crise, au cours de laquelle on a mis en place le système de gestion de l’incident. Nous avons déjà un plan de riposte de cette maladie qui va être présenté à l’autorité provinciale, via le ministre provincial de la santé, pour voir comment nous pouvons mettre en œuvre toutes les activités possibles pour arriver à barrer la route à l’expansion de cette maladie », a indiqué le Dr Nestor Tshiteku.

« Si nous prenons notre plan de riposte, toutes les activités y sont inscrites, que ce soit sur le plan technique, logistique ou de la communication. Il y a le CREC qui planifie ses activités dans les écoles avec la rentrée scolaire pour passer le message de sensibilisation aux enseignants et aux élèves, voire dans les églises », a-t-il poursuivi.

Le chef de la DPS a laissé entendre la possibilité de la vaccination au regard du nombre croissant de cas dans la province, avant de noter qu’aucun membre du personnel soignant n’a été jusque-là contaminé. « Notre population doit prendre conscience de l’existence de la maladie dans la province. Elle a déjà frappé plusieurs zones de santé. Il y a 12 cas confirmés. Nous devons prendre des mesures de prévention », a-t-il insisté.

La DPS a, à cet effet, recommandé le respect des mesures barrières pour lutter contre cette épidémie déclarée urgence sanitaire de portée internationale par l’organisation mondiale de la santé (OMS). Il s’agit notamment de lavage des mains avec l’eau propre et du savon ou de la cendre, l’utilisation de gel hydroalcoolique, éviter des salutations de mains et des embrassades et consommer les animaux trouvés morts et de manipuler le corps d’une personne morte du Mpox. ACP/

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