Kinshasa, 28 octobre 2022 (ACP).- Le centre d’hémodialyse du Camp Lufungula à Kinshasa, financé par la coopération japonaise, assure une prise en charge médicale à moindre coût en vue d’accompagner la politique de la RDC dans ce domaine, a fait savoir le commissaire divisionnaire adjoint de la Police nationale congolaise (PNC), le Dr Kamanga Mwana Ntenda.
Il l’a dit lors de la tournée de presse organisée du 25 au 26 octobre 2022 dans la ville de Kinshasa par l’ambassade du Japon en RDC.
Le Dr Kamanga a indiqué que la construction de ce centre qui est ouvert non seulement aux agents de la police, mais également aux civils, est un projet tripartite de l’ambassade du Japon en RDC, du groupement Tukushikai et de la Police nationale congolaise (PNC).
« Depuis l’ouverture de ce centre, c’est moins de 5% de policiers qui y accèdent, la majorité étant constituée des malades civils. La coopération avec le Japon pour la réalisation de ce projet a soulagé la population congolaise qui avait du mal à accéder aux soins, particulièrement pour de nombreux cas d’insuffisances rénales dont la prise en charge coûte cher. Ce centre est le premier en RDC qui traite cette maladie à 70$ us (soixante-dix dollars américains) », a-t-il affirmé.
Le Dr Kamanga a, dans le même cadre, formulé le vœu de voir cette coopération étendre son accompagnement dans la maintenance des matériels et la construction, à coté de ce centre, d’un hôpital spécialisé dans la transplantation rénale pour un traitement curatif.
La formation du personnel de santé : l’un des acquis de la coopération Japonaise
Par ailleurs, au cours de cette tournée de presse, le chef du département de virologie à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), le Pr Steve Ahuka, a relevé le fait que la formation du personnel de santé constitue l’un des acquis de la coopération japonaise qui permet à l’INRB de renforcer sa politique médicale.
« L’appui de cette coopération à l’INRB est fait sur le plan de la construction, de la réhabilitation, de l’équipement et de la formation de nos agents au Japon à tous les niveaux. Cet appui est intégral car il nous permet de renforcer nos propres capacités de recherche et de surveillance des maladies », a-t-il ajouté.
Le directeur général de l’Institut national pilote des sciences de santé (INPSS), Marcel Baruani a, dans le même cadre, indiqué que la formation professionnelle des personnels de santé constitue un apanage de la coopération japonaise. L’appui du Japon a permis la construction, la réhabilitation et la dotation des équipements de cette école des sciences de santé pour renforcer la politique de prise en charge médicale en RDC, a-t-il encore dit. ACP/Kayu/Awa