Kinshasa, 06 juillet 2023 (ACP).- Un appel au soutien psychologique des femmes victimes des violences obstétricales en République démocratique du Congo (RDC), a été lancé mercredi à Kinshasa par Mme Louise Mbombo, sage-femme aux Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK).
« Nous demandons aux autorités sanitaires d’accompagner et d’apporter des soins dans plusieurs domaines aux femmes victimes des violences obstétricales dans le pays. Ces soins peuvent être psychologiques, sociologiques et anthropologiques pour leur Bonne prise en charge de la consultation prénatale (CPN) jusqu’à l’accouchement », a-t-elle dit au cours d’une matinée scientifique placée sous le thème « diagnostic anténatal et violences obstétricales ».
« Ces femmes se taisent considérant que les violences obstétricales sont des sujets tabous. Elles préfèrent se taire pour ne pas s’opposer aux prestataires des soins par gène de parler de leur intimité et par souci de leur prise en charge ultérieures », a-t-elle ajouté.
Cette accoucheuse a fait savoir que la guerre à l’Est a occasionné un autre comportement chez les femmes voilées.
« Ces femmes, pendant l’accouchement ferment les jambes en souvenir des violences subit et n’aiment pas des accoucheurs ».
Elle a fait savoir que pour réduire les douleurs d’accouchement, les femmes peuvent recourir à la pratique dite « péridurale ». Cette pratique a-t-elle expliqué consiste à leur administrer une piqûre pour accoucher sans douleurs.
« J’invite toutes les sages-femmes à administrer des soins de qualité aux femmes qui viennent pour accoucher car elles ont le droit d’être traiter dignement dans toute confidence et sans abus », a-t-elle exhorté.
Les violences obstétricales sont des actes non appropriés et non consentis posées à l’endroit des femmes lors de l’accouchement, rappelle-t-on.
ACP/ODM