Kinshasa, 20 juin 2023 (ACP).- Les pratiques efficaces d’hygiène ont été recommandées pour prévenir la variole de signe, appelé communément « Monkeypox » en République démocratique du Congo (RDC), a déclaré le Dr Germain Kapour, médecin Eco-épidémiologiste au cours d’un entretien mardi avec l’ACP.
« Pour prévenir cette maladie dans notre pays, la pratique la plus efficace d’hygiène est le lavage correct et régulier des mains. Les personnes qui travaillent avec des primates ou qui sont exposées à des matières potentiellement infectieuses doivent eux aussi se laver les mains et porter des équipements de protection individuelle, à savoir : les gants et des tenues appropriées de service », a dit le Dr Kapour, ajoutant : « Notre pays a une écologie très diversifié et plusieurs microbes s’y trouvent. Aujourd’hui, la population doit savoir que tout animal trouvé mort à la forêt n’est pas nécessairement à consommer surtout le singe, car, ses liquides peuvent constituer une source de contamination ».
La variole de singe, a-t-il expliqué, est une maladie virale rare et présente principalement chez les primates avec la possibilité d’affecter les êtres humains. Elle provoque une éruption cutanée avec des pustules, des plaies, ainsi que la fièvre et la fatigue, symptômes, a-t-il dit, qui apparaissent généralement entre 7 et 17 jours après la contamination.
Il a aussi précisé que cette maladie se contracte par le contact direct avec les animaux infectés, leurs fluides corporels, ou par l’exposition de leurs tissus infectés lors du traitement de primates malades.
Il n’existe pas encore de traitement spécifique pour la variole de singe et les symptômes chez les personnes atteintes peuvent être réduits grâce aux soins de soutien, permettant ainsi d’accélérer la guérison.
ACP/C.L