Kinshasa, 22 mars 2025 (ACP).- Les forces et faiblesses de la Politique nationale sur la faune sauvage de la République démocratique du Congo ont été examinés vendredi, à Kinshasa, par les experts des ministères impliqués dans le processus d’élaboration du document stratégique, lors d’une séance de travail avec un consultant.
“ La réunion d’aujourd’hui avec les experts de différents ministères sectoriels impliqués dans le processus d’élaboration de la Politique nationale sur la faune sauvage a consisté à l’examen de forces et faiblesses de ce document pour son enrichissement avant la prochaine étape de consultation provinciale”, a déclaré M. Nyamwugo Floribert, consultant recruté par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Il a affirmé que ce document comporte des points forts ayant permis d’éliminer un certain nombre de problèmes liés à la faune sauvage, notamment la question de responsabilité institutionnelle, de participation des communautés. Cependant, il a relevé quelques faiblesses constatées dans la production de ce document comme le lien entre le changement climatique et la faune sauvage, la pérennisation du mécanisme de financement.
“ Assurer la conservation de la faune sauvage nécessite des moyens financiers conséquents alors que le document sous-examen ne précise pas encore suffisamment la provenance de l’argent devant permettre d’assurer la gestion durable de la faune sauvage”, a-t-il expliqué.
Il a rappelé que cette étape importante intervient après d’autres rencontres organisées avec le groupe d’experts.
“ Il y a eu des études qui ont permis entre autres de mettre en place une Task force qui a travaillé sur les matières à inclure dans ce document. Nous avons organisé d’autres activités comme des forums où les avis des parties prenantes ont été recueillis dans le seul but d’enrichir le document”, a fait savoir M. Nyamwugo.
Il a fait observer que cette rencontre coïncide avec la célébration de la Journée internationale de la forêt. A cet effet, le consultant a relevé le lien qui existe entre la forêt et la faune sauvage.
“ Une bonne partie de la faune sauvage réside dans les forêts parce que celles-ci constituent le premier écosystème le plus important pour abriter la faune sauvage”, a dit M. Nyamwugo Floribert.
Il a, par ailleurs, précisé que la faune sauvage n’est pas seulement pour la conservation, mais elle fait partie de moyens de substance des communautés.
“ Au niveau de ce document, les experts essayent de trouver un équilibre entre la satisfaction des besoins de subsistance des communautés à travers l’exploitation de la faune sauvage et les besoins de continuer à préserver cette faune pour les générations futures”, a-t-il ajouté.
Selon le consultant, les experts vont continuer de réfléchir pour que dans les jours à venir qu’on puisse disposer d’une version suffisamment complète avant de transmettre aux instances politiques.
ACP/C.L.