RDC : examen des documents de la politique nationale de la faune sauvage

Kinshasa, 29 mai 2025 (ACP). Les documents de référence de la politique nationale de la faune sauvage en République démocratique du Congo (RDC) ont été examinés jeudi à Kinshasa, par les parties prenantes, au cours de la première réunion du comité de pilotage consacrée à la réforme de ce secteur.

« Cette première réunion du comité de pilotage permet d’examiner les documents de référence de la mise en œuvre de la politique nationale de la faune sauvage en RDC », a déclaré Benjamin Toirambe, secrétaire général à l’Environnement et développement durable.

Il a souligné que  cette étape est essentielle en ce qu’elle permet de s’imprégner des outils de base déjà produits pour doter le pays d’une politique nationale dans ce secteur.

M. Toirambe a rappelé que le pays dispose d’un capital faunique exceptionnel, tant en diversité qu’en valeur écologique, économique et culturelle. 

Cependant, a-t-il dit, ce patrimoine est aujourd’hui soumis à de fortes pressions de braconnage, perte d’habitat, commerce illégal et incontrôlé, conflits homme faune, et l’absence d’un cadre de gestion cohérent, inclusif et adapté aux enjeux du 21ème siècle.

Ainsi, pour répondre à ces défis majeurs, le secrétaire général à l’Environnement a salué l’initiative du gouvernement, à travers le ministère de tutelle de lancer  depuis mars 2024 un processus structuré visant à doter la RDC d’une toute première Politique nationale sur la Faune sauvage, première étape d’une réforme complète du secteur.

Ce processus, a-t-il poursuivi, est fondé sur l’évidence scientifique, le diagnostic participatif et l’alignement sur nos engagements internationaux.

Ce dernier a suivi les différentes étapes en ligne avec les prescriptions des directives nationales en matière de développement des politiques publiques.

À l’occasion, il a également salué l’engagement des institutions respectives à accompagner un processus national ambitieux, porteur d’avenir pour le pays, la biodiversité, et pour les communautés qui vivent au contact direct de la faune sauvage. 

La FAO pour l’aboutissement du processus

La FAO a assuré d’accompagner ce processus  jusqu’à son achèvement total.

Henri-Paul Eloma,  chargé de programme à la FAO, qui s’est exprimé au nom du représentant résident, a rappelé que le ministère de l’Environnement dans le cadre de la mise en œuvre du projet de la gestion durable de la faune sauvage, avait sollicité l’accompagnement de l’agence spécialisée pour conduire le processus de formulation de la politique de le faune sauvage.

M. Eloma a fait savoir que cette  politique appuyée par l’agence, a permis d’élaborer un document synthèse de diagnostic pour la faune sauvage.

« La tenue de cette première réunion du comité de pilotage arrive au bon moment et devra permettre d’entamer l’étape de consultation en provinces parce qu’une politique doit avoir son  soubassement à l’intérieur de l’administration et de la société civile », a-t-il indiqué.

Le chargé de programme de la FAO se réjouit du leadership du ministère de l’Environnement et développement durable dans ce processus, avant de réaffirmer ses remerciements aux partenaires des ressources, à l’instar de l’Union européenne (EU) et la Coopération technique allemande (GIZ) pour leur appui financier. ACP/C.L.

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