Kinshasa, 31 août 2023 (ACP).- La lutte contre la tuberculose reste une priorité politique nationale en République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP jeudi de la coordination de la plateforme de la société « Stop TB ».
« La lutte contre la tuberculose reste une priorité politique nationale en RDC, la prochaine réunion de l’Assemblée générale des Nation-unis de 2023, prévue le 22 septembre 2023, sur la Santé fournit une plateforme solide pour aborder et renouveler les objectifs fixés en 2018 », a affirmé, le coordonnateur de la plateforme stop « TB », Maxime Lunga, qui intervenait, lors d’une réunion nationale tenue à Kinshasa, sur les enjeux et perspectives de cette rencontre internationale
Pour lui, l’Assemblée générale de Nation-Unis de 2023 est un moment critique dans la lutte contre la tuberculose malgré le progrès impressionnant réalisés dans la lutte contre la Covid-19. « La pandémie mondiale de la tuberculose aéroporté (une maladie qui se transmet par l’air), touche des millions de personnes dans le monde et le nombre de décès ne cesse d’augmenter », a-t-il ajouté.
Il a souligné que la tuberculose nécessite une tension particulière, car l’Afrique ne peut pas mettre fin à la tuberculose d’ici 2030, si la RDC et le Nigeria ne font rien, ils ramèneront l’Afrique toute entière sur le bas d’échelle.
L’Assemblée générale des Nations Unies organisera trois réunions de haut niveau sur la santé au cours de sa soixante-dix-huitième session qui se tiendra à New York en septembre 2023.
Il s’agit là d’une occasion historique pour les dirigeants mondiaux de placer à nouveau la santé au premier plan des principales préoccupations politiques alors qu’ils renouvellent leur engagement en vue de mettre fin à la tuberculose, de parvenir à la couverture sanitaire universelle (CSU) et de renforcer la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies
La riposte à la tuberculose entravée par des outils lents et coûteux
Par ailleurs, le directeur du Programme national de la lutte contre la tuberculose, le Pr Dr Michel Kaswa a fait savoir que la riposte à la tuberculose est toujours entravée par des outils lents, coûteux, trop inefficaces et inadaptés à une utilisation centrée et décentrée sur les malades.
« Nous constatons que trop de personnes ne sont pas toujours en mesure d’accéder au diagnostic, au traitement, à la prévention, aux soins et à l’assistance. D’où, nous voulons qu’une loi autorise, dans chaque paquet de cigarettes, des bouteilles d’eau et même pour les voyageurs payé, une taxe d’un dollar américain pour nous permettre d’accroître le budget afin de mettre fin à la tuberculose d’ici 2030 », a expliqué, M. Kaswa.
Il a fait savoir que cette réunion a pour objectif de présenter les progrès réalisés par la RDC dans la lutte contre la tuberculose par rapport aux engagements pris lors de la réunion du haut niveau tenue en septembre 2018.
De son côté, le point focal-tuberculose de l’Organisation mondiale de la santé (OMS en RDC, le Dr Nicole Ashambi a rappelé que le thème général qu’il important de faire progresser la science, les financements et l’innovation pour mettre fin à l’épidémie à la tuberculose à travers le dépistage, le traitement et le suivi.
Le bureau de l’OMS-RDC, Stop TB et les autres partenaires portent leurs soutiens techniques et financiers à la délégation de la RDC pour une participation active à cette rencontre internationale importante de l’élimination de la tuberculose d’ici 2030.
Cette activité qui a été clôturée par le Conseil Principale du Chef de l’Etat, en matière de Santé et Bien–être, Papy Frank Bonkafo Efofa, a connu également la participation des différents acteurs de la santé impliqués dans la lutte contre la tuberculose en RDC
ACP/ODM