Kinshasa, 26 mai 2024 (ACP).- Le Réseau international francophone des aînés, section de la République démocratique du Congo (RIFA-RDC), a sollicité l’amélioration des conditions de vie des personnes de 3ème âge auprès du gouvernement, à l’ouverture, samedi, à Kinshasa, du deuxième sommet international des aînés organisé du 25 mai au 1er juin.
« Nous lançons un appel à l’Etat congolais de réfléchir sur l’amélioration des conditions de vie des personnes de 3ème âge dont la plupart sont vulnérables », a déclaré Mme Berthe Mayani Asingi, secrétaire générale de ce réseau. Il a également plaidé pour que des mesures préventives soient prises pour la gestion de cette catégorie de personnes. Placé sous le thème : « Notre patrimoine, mémoire du futur », ce sommet international des aînés d’Afrique et de ses diasporas(SIAAD) a pour objectif principal de sensibiliser et de mettre en œuvre des campagnes de plaidoyer auprès des gouvernements, des institutions internationales gouvernementales et non gouvernementales de même que régionales concernées pour que cette problématique soit placée au cœur de leurs priorités ou préoccupations. Mme Marie-Thérèse Chirishungu Pay-Pay , présidente du RIFA –RDC, a dans son mot d’ouverture, indiqué que ce sommet a été initié pendant la période de Covid-19 durant laquelle les personnes de troisième âge étaient les victimes privilégiées.
La présidente du RIFA -RDC a fait savoir que leur décision a été renforcée dans le cadre de la mise en place, par l’OMS, de la décennie du vieillissement en bonne santé (2021-2030). Dès lors, a-t-il fait remarquer, il y a nécessité d’initier une vraie réflexion avec les aînés africains et les diasporas pour apporter des réponses appropriées. D’après la représentante de la présidente du RIFA international et présidente du RIFA Sénégal, Ndèye Marie Fall, les relations intergénérationnelles doivent exister entre les jeunes et les vieux.
« Le rôle de ce sommet est de montrer que le tissu est totalement distendu à l’heure actuelle entre les générations. On devrait parler des relations intergénérationnelles, c’est-à-dire, reconstruire ce tissu-là, savoir que nous ne sommes pas en concurrence, ni en rivalité jeunes contre vieux, mais que nous sommes en complémentarité »a-t-elle dit. « Parce que nous avons été jeunes, et vous, les jeunes, deviendrez vieux. Et ce que nous faisons aujourd’hui, ce n’est pas nous qui allons cueillir les fruits, mais c’est vous qui allez en bénéficier », a-t-elle souligné.
Ce sommet s’étale sur une durée de 6 jours soit du 25 mai au 1er juin de l’année en cours. Plusieurs personnalités congolaises ont pris part à cette ouverture notamment le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda. Le premier sommet s’est tenu sous la responsabilité de la section sénégalaise à Dakar en mai 2022. Le SIAAD se tient tous les deux ans en alternance. La prochaine édition aura lieu à Ouagadougou, au Burkina Faso, en mai 2026. ACP/