Kinshasa, le 15 février 2025(ACP).- Le coût élevé de soins dans de service de santé en République démocratique du Congo, empêche plusieurs congolais à accéder aux soins de santé de qualité et recours à l’automédication, a fait savoir une experte en soins palliatifs mardi, à Kinshasa au cours d’un entretien.
« En RDC, le coût de soins est élevé et cela empêche beaucoup de congolais à accéder aux services de santé de qualité et le fait recourir à l’auto médication ou aux médecines traditionnelles », a déclaré Mme Emilie Mbolo, experte en soins palliatifs et chef de service de soins palliatifs à l’université de Kinshasa
Selon elle, en RDC, l’accès aux soins de santé est confronté à des multiples problèmes à savoir les manques d’infrastructures sanitaires. à cela s’ajoute le manque de personnel qualifié pour dépister à temps les maladies chroniques et évolutives notamment les médecins, les pharmaciens, les infirmiers et surtout dans le milieu rural.
« Les spécialistes sont plus entassés ici à Kinshasa et moins dans les provinces, ce qui est un grand défis », a-t-il soulevé
Elle a fait savoir qu’à Kinshasa les défis sont souvent énormes par la densité de la population d’où il y’a l’insuffisance des infrastructures notamment dans des hôpitaux et des centres de santé pour bien répondre au besoin de la population qui ne cesse d’accroître.
« Avec l’initiative d’accès aux soins de santé en cours de projet à Kinshasa qui de fois est financé par l’extérieur permet d’améliorer la situation mais en renforçant les infrastructures et formés les personnel médical pour permettre à pérenniser les initiatives qui va dépendre de la gestion optimale de ressources et l’engagement des autorités locales », a-t-elle indiqué.
Pour cette experte, les soins palliatifs sont de soins destinés aux patients atteints de maladies graves, chronique ou en phase terminale. Et son objectif primordial est d’améliorer la qualité de vie des patients en soulageant sa douleur et les autres symptômes physiques, psychologiques, sociaux et spirituel qui vise à guérir la maladie et accompagner les malades et sa famille en période difficile.
« L’organisation des soins palliatifs en RDC sont encore peu développée et mal structuré suite au manque d’infrastructures spécialisé et il existe peu d’unité dédié aux soins palliatifs dans les hôpitaux en RDC. Les malades en phase terminale sont prises en charge à domicile par leur famille avec un accès limité de soins médicaux adaptés, on voit que la personne est entrain de mourir, on n’a pas de lits spécialisé dans nos hôpitaux pour les gardés, on préfère les laisser chez eux et la prise en charge est négligée par la famille qui n’est pas du domaine et ne connait rien », a ajouté Mme Mbolo.
La journée mondiale de malade a été instaurée en 1992 par le Pape Jean Paul II. Dont l’objectif principal de cette journée est de sensibiliser les personnes qui sont malades et puis reconnaître le rôle essentiel de soignants, de familles et de bénévoles qui accompagnent ces malades. Elle permet également de valoriser les personnels soignants qui sont les proches de ces malades et bénévoles qui s’engagent auprès des personnes souffrantes. ACP/ CL