Kinshasa, 16 septembre 2024 (ACP).- Les utilisateurs et organisations professionnelles œuvrant dans le secteur de chaîne du froid en République démocratique du Congo, ont été appelés lundi, à se conformer aux exigences et réglementation en vigueur, à l’occasion de la journée internationale de protection de la couche d’ozone.
«Au regard du thème retenu, ‘’booster l’action en faveur du climat’’, j’appelle, notamment les utilisateurs et les organisations professionnelles œuvrant dans le secteur de la chaîne du froid à se conformer davantage aux exigences et à la réglementation en vigueur pour contribuer à la protection de la couche d’ozone», a déclaré Mme Eve Bazaiba, ministre d’État en charge de l’Environnement et Développement durable, dans un communiqué.
«Aux parlementaires d’inscrire en priorité l’examen du projet de loi autorisant la ratification de l’amendement sur les Chlorofluorocarbures (HFCs) au Protocole de Montréal dont son examen leur sera bientôt soumis», a-t-elle ajouté.
Selon Mme Bazaiba, la couche d’ozone est la partie de l’atmosphère située entre 20 et 50 km d’altitude. Elle est appelée aussi «stratosphère». Elle joue un rôle de protection de la vie sur terre, en absorbant les rayons ultraviolets dommageables.
«Elle agit comme un filtre invisible qui protège toutes les formes de vie contre une exposition aux rayons nocifs du soleil », a-t-elle dit, avant de préciser que la perforation de la couche d’ozone par des gaz à effet de serre est due aux effets naturels ou à l’œuvre de l’industrialisation humaine.
La cataracte comme conséquence de la dégradation de la couche d’ozone
Dans le même document, la ministre de l’Environnement a indiqué que les conséquences de la dégradation de la couche d’ozone sont nombreuses, notamment l’apparition du cancer de la peau et de la cataracte.
« Plus de deux millions de nouveaux cas de cataracte par an sont enregistrés à l’échelle de la planète », a-t-elle fait savoir.
Le rayonnement non filtré du soleil, a-t-elle poursuivi, peut également perturber les processus biologiques et endommager divers matériaux.
La RDC, pays-solution, fort de son engagement contenu dans sa contribution déterminée à l’échelle nationale (CDN), s’est fixée comme objectifs, entre autres, de mener des actions visant à maintenir la température planétaire à 1.5 degré Celsius par une économie sobre en carbone et aussi les efforts permanents de la préservation de son couvert forestier qui joue un rôle dans la lutte contre le changement climatique.
ACP/ODM