Kinshasa, 28 septembre (ACP).- Un plaidoyer pour la circulation des médicaments de qualité dans les officines pharmaceutique en République démocratique du Congo (RDC), a été mené, vendredi, lors d’une conférence scientifique tenue à Kinshasa, a constaté une journaliste de l’ACP.
«La qualité des médicaments fait partie d’une grande préoccupation de la population en RDC. Les médicaments de qualité inférieure et falsifiés, comme nous les savons, posent beaucoup de problèmes », a déclaré le professeur Ciza Hamuli de la faculté des sciences pharmaceutiques de l’Université de Kinshasa.
«Ce phénomène constitue donc un problème de santé publique. Les produits ou médicaments de moindre qualité ont des conséquences néfastes sur le plan sanitaire dans la mesure où ceux qui les consomment passent plus de temps dans les hôpitaux au lieu de guérir. Ces conséquences ont aussi des répercussions aux niveaux social et économique », a-t-il déploré.
Pour le professeur à l’Institut de médecine tropicale (IMT) d’Anvers (Belgique), Raffaella Ravineto, cette a conférence a eu pour entre autres objectifs, d’étudier sur le plan général, l’impact du phénomène de la falsification des médicaments sur les consommateurs et de proposer quelques pistes de solutions, surtout pour le cas de la RDC où les médicaments de qualité inférieure et falsifiés tuent.
« Les pharmaciens sont appelés à fournir des efforts en vue de mettre fin à cette situation », a insisté le Professeur Raffaella Ravineto, qui a mis l’accent sur la sensibilisation comme un moyen essentiel pour éveiller la conscience des malades et alerter les spécialistes sur la question des vrais médicaments.
Par ailleurs, cette conférence d’une seule journée avait pour thème : « Où en sommes-nous dans la lutte contre les médicaments des qualités inférieures et falsifiés ? ».
ACP/