Semaine Africaine de la vaccination: l’engagement des parties prenantes sollicité

Kinshasa, 29 avril 2025 (ACP).- L’engagement des parties prenantes impliquées dans la vaccination a été sollicité mardi, lors du lancement de la semaine africaine de vaccination qui se tient du 29 avril au 6 mai 2025 à Kinshasa, en vue d’atteindre plus d’enfants pour leur éviter certaines maladies.

«J’appelle les autorités locales, les leaders communautaires, les responsables religieux, les professionnels des médias, les organisations de la société civile ainsi que nos partenaires à s’unir et à agir pour faire de cette semaine, un moment de rappel, de solidarité et d’engagement pour la santé de tous», a déclaré le Dr Roger Samuel Kamba, ministre de la santé publique.

«Grâce à l’engagement personnel du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, mais aussi de l’ensemble du gouvernement à travers le Programme élargi de vaccination, l’accompagnement des partenaires et le travail de nos héros du quotidien, …nous sommes fiers de vous dire que nous œuvrons pour qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte, quel que soit l’endroit où il vit», a-t-il ajouté.

«C’est pourquoi le plan Mashako 3.0 a été mis en place pour renforcer notre capacité à mieux protéger la santé de nos enfants et de nos familles, mais aussi à consolider notre système de santé en garantissant l’accès équitable à la vaccination pour tous», a-t-il précisé.

Le ministre de la santé a fait savoir que près de la moitié des décès d’enfants de moins de cinq ans est causée par des maladies pourtant évitables, et 41% de ces décès sont enregistrés en Afrique subsaharienne.

Le Dr Kamba a noté que cette situation est non seulement dramatique, mais aussi inacceptable.

«C’est pour cette raison que depuis 15 ans, tous les pays africains se mobilisent lors de la semaine africaine de la vaccination pour sensibiliser, informer et mobiliser les populations, les décideurs, les scientifiques, ainsi que l’ensemble des acteurs sociaux et communautaires sur l’importance de la prévention à travers la vaccination, l’une des solutions vitales pour protéger la vie humaine, celle de nos enfants», a-t-il expliqué.

Le ministre a indiqué que la RDC  figure parmi les pays d’Afrique ayant un grand nombre d’enfants non vaccinés et sous vaccinés et les plus touchés par des maladies telles que la poliomyélite, la rougeole, la fièvre jaune, le paludisme et le Mpox.

En 2023, a-t-il poursuivi, la RDC a enregistré plus d’un million d’enfants de moins d’un an non vaccinés et près de 2 millions n’avaient pas reçu leur troisième dose de vaccin. 

Il a noté que la situation sécuritaire et les mouvements des populations contribuent non seulement à la propagation des maladies, mais limitent également l’accès à certaines zones où les enfants et les familles ont le plus besoin de vaccins. ACP/ODM

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