Soutenance d’une thèse de doctorat à l’UNIKIN sur les facteurs associés aux pratiques nutritionnelles à risque

Kinshasa,  23 Septembre 2022 (ACP).- Le doctorant Raoul Mbela Kusumbula Dana du département des sciences de la population et du développement de la Faculté des sciences Economiques et de gestion de l’université de Kinshasa (UNIKIN) a soutenu jeudi une thèse de doctorat en démographie  intitulée « Facteurs associés aux pratiques nutritionnelles à risque chez les enfants de 0 à 23 mois à Kinshasa ».

Le récipiendaire a exposé les résultats de ses recherches qui permettent aux institutions en place de lutter efficacement contre les mauvaises pratiques nutritionnelles et d’aboutir aux solutions durables.

Pour le doctorant, il est nécessaire de combiner non seulement une offre de service de qualité à l’adaptation des pratiques familiales essentielles, mais surtout de connaitre les véritables causes intrinsèques.

Il a fait savoir que depuis des décennies, peu d’études spécifiques ont recherché les véritables facteurs associés aux pratiques nutritionnelles à risque chez les nourrissons et les jeunes enfants en RDC, et spécialement dans la ville de Kinshasa.

Il est nécessaire, selon M. Mbela, de faire un diagnostic nutritionnel afin d’identifier les zones d’ombre dans lesquelles agissent les différents mécanismes de la malnutrition.

« La réalisation de la présente recherche permettra de connaitre les facteurs favorisant les pratiques nutritionnelles à risque, en ce qui concerne le maintien de l’allaitement jusqu’à 23 mois et l’introduction des aliments complémentaires entre 6 à 8 mois », a-t-il fait savoir.

Une thèse qui offre plusieurs possibilités d’approfondir les recherches

Par ailleurs, le doctorant Raoul Mbela Kusumbula Dana a souligné qu’au regard des résultats de sa thèse, plusieurs possibilités d’approfondissement sont offertes, notamment celle d’examiner les inégalités sociales sous-jacentes au sein de chaque catégorie socioéconomique du ménage en mettant en exergue l’écart de comportement nutritionnel selon les sources d’informations nutritionnelles.

Pour lui, il faut se focaliser sur l’impact de la formation des prestataires des soins chargés d’encadrer les femmes pendant les consultations prénatales ou postnatales sur le comportement nutritionnel des enfants de 6 à 23 mois.

Cette étude, a-t-il poursuivi, pourrait donner lieu à des recherches dans d’autres milieux, afin de comparer le comportement nutritionnel des mères entre les milieux urbains et ruraux.

Les objectifs spécifiques visés par l’impétrant consistaient à mesurer la prévalence des pratiques nutritionnelles dites à risque des enfants de 6 à 23 mois et à dégager le profil des mères pratiquant une complémentation alimentaire inadéquate selon leurs caractéristiques d’identifications sociales. ACP/Kayu/SGB/TKM

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