Bukavu, 28 octobre 2024 (ACP).- Les équipes administratives et techniques du Parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) dans la province du Sud-Kivu, Est de la République démocratique du Congo (RDC), ont été sensibilisées à la nécessité de se faire vacciner pour se protéger contre le Mpox, a-t-on appris de source sanitaire.
« Les agents du PNKB sont particulièrement ciblés par cette sensibilisation, car certains d’entre eux, notamment les éco gardes, dans le cadre de leurs missions, sont en contact régulier avec les animaux sauvages du Parc. La vaccination est volontaire, mais c’est l’une des meilleures voies pour se protéger contre ce virus », a déclaré le Dr Nicole Mafinge, animatrice principale de la sensibilisation et cadre à la Division Provinciale de la Santé (DPS/Sud-Kivu).
Elle a rappelé que ce virus (Mpox) est virulent et potentiellement mortel, et qu’il se transmet de plus en plus d’humain à humain, notamment par contact direct avec les lésions, les fluides corporels ou encore les surfaces contaminées. Pour Mme Mafinge, de plus, le Quartier Général du Parc est situé dans la zone de santé de Miti-Murhesa où le plus grand nombre de cas de Mpox a été enregistré jusqu’à présent au Sud-Kivu.
Plus de 3.800 cas de Mpox ont été enregistrés dans la province, faisant de celle-ci l’épicentre de l’épidémie en RDC, a-t-elle affirmé. Depuis la résurgence de ce virus au Sud-Kivu, aucun cas de Mpox n’a été détecté parmi le personnel du PNKB. La direction du site, en collaboration avec ses partenaires, a mis en place un ensemble de mesures de prévention afin de protéger à la fois le personnel et les visiteurs.
Ces mesures incluent la sensibilisation régulière aux gestes barrières, l’accès facilité aux équipements de protection, ainsi qu’un protocole strict d’hygiène dans les zones de contact fréquent dont l’objectif est de réduire les risques de transmission et de garantir un environnement sûr pour tous ceux qui travaillent ou visitent le site.
Cette séance de sensibilisation a été organisée par la DPS du Sud-Kivu, en collaboration avec le Réseau des médias pour le développement (Remed), avec le soutien financier du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). ACP/