Kinshasa, 13 juin 2025 (ACP).- La responsabilité collective pour sauver la planète a été évoquée par la ministre d’Etat, de l’Environnement et développement durable, au cours de la troisième conférence des Nations-Unies sur l’océan qui se tient du 9 au 13 juin à Nice, Côte d’Azur en France, a appris jeudi l’ACP dans un communiqué.
« L’océan nous rappelle son existence, sa souffrance et sa montée irréversible. La responsabilité humaine collective et individuelle est engagée pour sauver notre planète », a-t-on lu. « Je lance un appel à la conscience mondiale pour le retour de la paix durable dans la région du Grand Lac. Ceci, pour le bien de la communauté, des peuples de la forêt, des océans, de la biodiversité et de la nature toute entière », a déclaré Mme Eve Bazaiba, ministre d’Etat en charge de l’Environnement et développement durable citée dans le communiqué. « J’attire l’attention de cette assemblée que la montée des eaux d’océans est la conséquence de réchauffement de la planète. La pollution plastique est un fléau qui détruit l’océan. La prolifération des trafics marrais qui utilisent des procédés polluants détruisent des écosystèmes », a déploré Mme Bazaiba, renseigne le document. Selon la source, la RDC regorge 52% de réserve d’eau douce de l’Afrique et 10% de la réserve mondiale. L’accès de la RDC à l’océan constitue une porte pour les affaires maritimes mondiale vers le cœur de l’Afrique. La ministre d’Etat qui est citée dans le communiqué a indiqué que la RDC est prête à coopérer, à innover et à défendre l’océan comme elle fait avec les forêts, avec l’appui de tous les partenaires. ACP/