Kisangani, 24 août 2021 (ACP).- Les hôpitaux de la ville de Kisangani sont plongés dans un silence inhabituel suite aux mouvements de grève sèche déclenchée par les infirmiers et autres personnel non médecin sur l’ensemble du territoire national.
Ce constat a été fait par la rédaction samedi lors d’un sondage effectué en milieux sanitaires après un mois de grève sèche à Kisangani.
Sur les cinq départements des services des soins de santé que compte l’hôpital général de référence de Makiso-Kisangani par exemple, seul celui des urgences reçoit les patients grâce aux médecins commis à ce département, sans la présence d’un seul infirmier.
A l’hôpital général de référence de Kabondo et autres centres de santé visités, l’ambiance est presque similaire. Les infirmiers rencontrés sur ce lieu en groupuscule, sont en colère même contre les médecins qu’ils considèrent comme privilégiés par l’Etat congolais à leur détriment.
M. Jacquis Biye Luluwa, présidente du Syncas et membre du Collectif des syndicats de la santé de la Tshopo, a déclaré que leurs oreilles sont braquées au niveau national pour une suite favorable à leurs revendications visant à obtenir un salaire décent et la mécanisation des nouvelles unités.
Les populations riveraines des hôpitaux fréquentés et agents des morgues ont tous décrété le prolongement de la grève des infirmiers qui, selon eux, risque d’occasionner l’ascendance du taux de mortalité la communauté. ACP/Zng/Fmb/Thd/Nng