Kisangani, 11 avril 2025 (ACP).- Le stock des réactifs de test de confirmation du VIH/Sida est en rupture depuis un mois dans vingt deux (22) zones de santé sur les vingt trois ( 23) que compte la Division provinciale de la santé (DPS) de la province de la Tshopo , dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP vendredi, de source administrative.
<< Nous avons encore des médicaments antirétroviraux, mais le problème se pose au niveau de la quantité de réactifs de laboratoire. Il s’agit de rupture des réactifs de test de confirmation du virus du SIDA dans 22 zones de santé de la Division provinciale de santé de la Tshopo, en dehors de la zone de santé de Makiso-Kisangani >>, a déclaré Mme. Christine Sefu, secrétaire exécutif du Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida ( PNMLS) de la Tshopo.
Selon elle, la faible quantité des réactifs duvtest de confirmation que possède encore la zone de santé de Makiso-Kisangani, n’est pas accessible à tous comme auparavant. Cela est réservée, notamment aux femmes enceintes et tuberculeux.
<< Face à cette carence, le test de confirmation du virus du sida est réservé uniquement aux femmes enceintes et aux tuberculeux, au regard de leur précarité >>, a précisé la secrétaire exécutif provincial du PNMLS Tshopo.
La responsable du PNMLS en provenance de la Tshopo, a exprimé son inquiétude face aux conséquences de la suspension des projets de l’ USAID par les Etats-Unis d’Amérique. De ce fait, elle compte sur l’appui du gouvernement central et du PNUD, pour combler ce vide et poursuivre la lutte contre le Sida sur l’ensemble de la province.
<< Nous avions été en séance de travail avec le PNUD qui vient de s’installer récemment à Kisangani. Plusieurs promesses ont été faites lors de ces échanges. Certainement, le PNUD va nous appuyer en médicaments et autres réactifs nécessaires à la lutte. Le PNUD va agir ainsi dans toutes les 23 zones de santé de la Tshopo >>, a-t-elle fait savoir.
Avant la suspension des projets de l’USAID, le PNMLS-Tshopo bénéficiait encore de l’appui financier de la Banque mondiale pour lutter contre le Sida dans la province, renseigne-t-on.
ACP/C.L.