Kinshasa, 29 mai 2025 (ACP).– Le Programme de mise à l’échelle de la planification familiale (PROMIS 2) en République démocratique du Congo (RDC), a été lancé mercredi à Kinshasa, la capitale, afin d’accroître l’utilisation des méthodes contraceptives dans le pays, a-t-on appris de source officielle.
« Le programme PROMIS 2 vise à accroître l’utilisation des méthodes contraceptives modernes dans les provinces ciblées, contribuant ainsi directement à l’amélioration de la santé maternelle et infantile, à la réduction des grossesses non désirées et à l’autonomisation des femmes et des jeunes », a indiqué le Dr Samuel Roger Kamba, ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale.
« Ce programme stratégique marque une nouvelle étape majeure dans les efforts du pays pour améliorer l’accès au service de santé reproductive et renforcer le système national de santé dans le cadre de la Couverture Santé Universelle (CSU) », a ajouté la source.
Il a noté que ce programme constitue une réponse stratégique à des priorités sanitaires et démographiques, et s’inscrit dans la vision du Chef de l’État pour une RDC émergente, forte, moderne et résiliente. « La planification familiale n’est pas seulement une question de santé publique, c’est aussi un levier de développement durable », a-t-il soutenu.
Il a précisé que PROMIS 2 prévoit également un renforcement des compétences techniques du personnel de santé à l’échelle nationale et provinciale, ajoutant que le cadre institutionnel du projet repose sur une coordination rigoureuse des organes de gestion financière et des structures d’implémentation communautaire.
Il a insisté sur la nécessité d’un suivi rapproché, d’une gouvernance transparente et d’une redevabilité constante de ce programme pour assurer l’efficacité de la mise en œuvre.
Pour le ministre de la Santé, ce programme s’aligne pleinement sur les objectifs stratégiques du gouvernement en matière de santé, de croissance inclusive et de création d’emplois durables.
« Il participe également à l’ambition nationale de bâtir un tissu industriel compétitif, en soutenant les efforts de développement humain et en réduisant les obstacles socio-sanitaires au progrès », a-t-il dit.
Le ministre de la Santé a, par la même occasion, réaffirmé l’engagement du gouvernement à bâtir une nation où chaque citoyen, en particulier les jeunes et les femmes, accède à des services de santé de qualité et intégrés ainsi que centrés sur ses besoins. ACP/JF