COP-27 : l’évaluation de l’engagement pris lors des précédentes conférences exigée aux États signataires de la « CNUCC »

Charm el-Cheikh, 13 novembre 2022 (ACP).- Les organisations de la société civile environnementale de la RDC réunies à travers la plateforme « Groupe de Travail Climat REDD Rénové (GTCRR) », ont formulé une série des recommandations aux États signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).

 Il s’agit notamment, pour les États-parties de la CCNUCC d’évaluer les engagements pris lors des précédentes conférences des parties (COP) pour mettre en exergue le niveau de respect des engagements des différentes parties.

Ces organisations en collaboration avec le Cercle pour la Défense de l’Environnement (CEDEN), l’un de ses membres, estiment qu’il est urgent  de développer des partenariats gagnant-gagnant susceptibles de valoriser le capital humain et de faire bénéficier aux communautés locales et aux peuples autochtones pygmées (PAP) la contrepartie par le développement des activités génératrices de revenus et la mise en place des mécanismes efficaces de contrôle à travers une meilleure décentralisation et autonomisation des structures de base.

Elles veulent que la CNUCC appuie et finance la recherche scientifique multidisciplinaire et qu’elle dote des équipements et des infrastructures les structures d’appui à la recherche dans les pays des bassins des forêts tropicales et plus particulièrement celles du bassin du Congo.

Cette plateforme entend voir l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines grâce au partage équitable des bénéfices, de la gouvernance des aires protégées entre autres par la gestion participative et  la mise en œuvre effective des plans de gestion

Selon ces acteurs, la CNUCC est appelée à impliquer les communautés locales (COLO) et  les PAP comme des parties prenantes dans le développement des systèmes énergétiques  et surtout à promouvoir les droits de  ces communautés d’investir dans les énergies renouvelables. Cela  en vue de leur garantir les droits d’accéder à l’ensemble des marchés énergétiques, directement ou via une tierce partie.

La CNUCC se doit d’exiger une base pour établir des cadres juridiques nationaux en matière d’énergie favorables aux COLO et PAP, fondés sur des évaluations nationales issues de la dernière Conférence des parties sur le climat (COP 26).

La CNUCC est appelé à définir des mécanismes de financements souples, transparents et accessibles en faveur des Colo et PAP ainsi que des organisations des jeunes et des femmes pour l’adaptation aux changements climatiques, a préconisé la société civile qui invite la convention à compenser les efforts de conservation des initiatives communautaires développées par ces parties prenantes.

Toutes ces  recommandations , signale-t- on,  fait suite au gap qui persiste  en ce qui concerne  la disponibilité de ressources financières destinées à soutenir l’adaptation des communautés les plus vulnérables aux effets néfastes du changement climatique (perturbation du cycle de l’eau, inondations, santé des populations, insécurité alimentaire, accès à l’énergie).

ACP/KHM/CDN

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