Kinshasa, 26 juil. 2024 (ACP).- La population de la République démocratique du Congo (RDC) a été invitée vendredi à Kinshasa à éviter les émotions négatives qui sont à la base des pensées négatives qui causent les dépressions, au cours d’une conférence sur les indices et la prise en charge de la dépression. « Il y a la responsabilité individuelle du Congolais en matière de régulation de ses émotions pour éviter de tomber dans la dépression.
Je nous invite à tenter d’éviter des émotions négatives qui sont à la base des pensées négatives qui vous poussent vers la dépression », a déclaré Mme Salem Omari, experte en thérapie, lors de cette conférence organisée par le réseau Babel International.
« En tant qu’individu, il faut savoir quoi faire pour réguler ses émotions lorsqu’on est irrité. On doit apprendre à communiquer le message caché derrière son irritation, parler de la cause de son irritation, savoir le communiquer de manière à ce que l’interlocuteur me comprenne afin d’évacuer. Si vous accumulez, cela va rentrer dans votre corps et ça va ressortir peut-être d’une très mauvaise manière », a-t-elle encore dit.
La thérapeute a, en outre, donné quelques exercices, afin d’éviter la dépression. Il s’agit notamment d’écouter la musique douce, de passer du temps de méditation dans la nature, précisément près d’un courant d’eau car, a-t-elle dit, ça calme le système nerveux et ça nous stabilise. Elle a aussi parlé d’un exercice de respiration à faire le matin et qui consiste à inspirer quatre fois et à expirer huit fois pendant 60 secondes. Cet exercice active la centrale qui gère le système parasympathique qui amène à l’équilibre émotionnel.
Elle a indiqué que même les pleurs sans raison peuvent aussi aider à l’évacuation des émotions négatives. Une autre astuce, c’est de chanter en exprimant ses émotions.
Moyens de guérison de la dépression
Mme Salem Omari a fait savoir qu’on ne peut pas sortir de la dépression seul. On a toujours besoin de l’assistance des gens ou même des experts en la matière. Le service thérapeutique travaille en collaboration avec le corps médical. Les thérapeutes abordent la thérapie plus un suivi médical, afin d’aider la personne à sortir de la dépression. « Comme remède naturel, je sais que Dieu le Saint-Esprit a la capacité de surpasser l’action ou l’intervention d’un thérapeute. Il faut parler à Dieu ouvertement de ses émotions et au besoin s’adresser à quelqu’un qui peut vous conseiller, trouver une connaissance par rapport aux besoins de votre problème émotionnel », a-t-elle soutenu.
Le réseau Babel international

Mme Varlette Mampasi, coordonnatrice adjointe du réseau Babel international
Le réseau Babel international conduit par M. Alidor Muyaya est une organisation non gouvernementale basée à Kinshasa qui œuvre dans l’accompagnement des différents profils de personnes pour les aider et assurer leur épanouissement tant personnel que socio-économique. « En fait, il faut devenir la meilleure version de cette vision du réseau Babel international qui est effective au travers ces différentes actions. C’est une preuve de la matérialisation de la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi », a dit Mme Varlette Mampasi, coordonnatrice adjointe du réseau Babel international.
Elle a indiqué qu’investir dans la santé mentale est un des axes prioritaires du réseau Babel international, particulièrement pour M. Alidor Muyaya qui a pris l’engagement, au cours de ces dernières années, de promouvoir les recherches scientifiques en ce qui concerne la santé mentale.
ACP/