Kinshasa, 1er août 2021 (ACP).- Des milliers congolaises, particulièrement des kinois, se sont recueillis, dimanche, devant les tombes de leurs parents, dans différents cimetières de la ville de Kinshasa, à l’occasion de la Fête des parents, vivants ou morts, célébrée le 1er août de chaque année.
En effet, dans le cimetière de Kinkole, dans la commune de la N’sele, des personnes vêtues en tenue noire pour certains ont fait le déplacement pour saluer la mémoire des êtres chers disparus et d’autres pour nettoyer et découvrir ces tombes.
Pour André Litete, chef de la délégation d’une famille, cette date constitue un moment de se souvenir de nos parents morts, et d’offrir des cadeaux à ceux qui vivent en vue de leur montre l’attachement et l’amour.
De son coté, M. Herve Mossy a fait savoir que « aller aux cimetières est une marque d’amour qui ne se détruit pas avec la mort. C’est le symbole vibrant que lien ne pas couper entre les parents morts et ceux qui vivent ». Etant bantou, nous crayons que les morts ne sont pas morts, d’où cette proximité pour les honorer et prendre soin de leurs dernières demeures.
Il a indiqué que c’est aussi une marque de reconnaissance et de gratitude qu’on a pas exprimer totalement pendant leur vivant.
Par ailleurs, pour M. Bob Iluba « nous sommes venus honorer les défunts parents à la nécropole entre Terre et Ciel et profiter de de nettoyer leurs tombes, tout en appréciant l’état de conservation contrairement à certains cimetières où d’autres personnes n’ont pas pu retrouver les tombes de leurs êtres proches à cause de l’abandon et le manque d’entretien régulier de ce lieux.
On a observé également l’appariation des marchés de circonstance avec la présence des vendeurs ambulants des gerbes de fleurs, des boissons diverses dont celle traditionnelle vin de palme « Masanga Mbila », des bouteilles d’eau, de pots de peinture, des aliments ainsi que du matériel d’entretien en location dont le balais pour nettoyage des tombes.
Outre le respect des gestes barrières observé pour lutter contre la COVID-19, aux cimetières de la Gombe ainsi qu’à la nécropole 1 et 2 à N’sele etc, l’on pouvait également entendre des pleurs et des déchirements lancés dans tous les coins par les visiteurs qui se souviennent de leurs proche.
ACP/CL/NKV